Il est vrai que la recrudescence de la violence routière a été fatale ces dernières années dans la commune de Souk El Tenine, daïra de Maâtkas où plusieurs accidents, dont certains mortels, ont été comptabilisés. La réalisation de dos d'âne a été controversée. «Ce n'est pas avec la réalisation de ces ralentisseurs loin de répondre aux normes techniques, implantés çà et là, qu'on pourra juguler le dramatique phénomène d'accidents. Ainsi, c'est quasiment tout le monde maintenant qui s'arroge le droit d'ériger des dos d'âne là où c'est jugé nécessaire», dit un transporteur. Certains citoyens, par contre, applaudissent cet état de fait et demandent même davantage «il ne faut pas ignorer qu'il y a beaucoup de chauffards, c'est bien fait pour eux !», dira un père de famille. Aujourd'hui, les automobilistes ne rouspètent pas, mais ils dénoncent la qualité de ces «dos d'âne». «Franchement, c'est aberrant, certains véhicules ne peuvent pas franchir ces petites montagnes de béton sans endommager leurs châssis, tuyaux d'échappement…. Qu'ils réalisent des ralentisseurs dignes de ce nom !», dira un usager du CW147.