Ces derniers temps, plusieurs automobilistes se sont plaints des ralentisseurs installés, récemment, de manière anarchique, sur plusieurs routes de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. “Même les ruelles ont leurs dos d'âne”, dira un automobiliste, contraint de faire demi-tour, devant non pas un ralentisseur “mais une montagne”, a-t-il ajouté. En effet, les voitures au châssis bas ne peuvent pas traverser ces dos d'âne qui n'ont pas été réalisés selon les normes requises. Qui plus est, ces ralentisseurs se côtoient sur de petites distances. Certains ralentisseurs sont placés en dessous des passerelles ou sur de grands axes routiers, à l'exemple de la RN5, au niveau d'Aïn Trab, commune de Sidi M'Barek. On apprendra que d'autres ralentisseurs ont été installés par les habitants eux-mêmes, des quartiers ou villages. “Les automobilistes ne limitent même pas leur vitesse, sachant que des enfants peuvent surgir en courant des maisons implantées d'un côté comme de l'autre de la route. Nous n'avons pas voulu attendre qu'un accident mortel arrive pour agir”, se justifient ainsi ces habitants. Notons aussi que les dos d'âne placés sur les routes ne répondent pas aux normes. Ils ont des formes très variées, ; ils sont trop hauts ou trop courts, trop pentues ou trop agressifs. Selon la loi, le profil en long du ralentisseur de type dos d'âne doit être de forme circulaire avec les dimensions suivantes : hauteur : 10 cm + 1 cm (de tolérance de construction) et longueur : 4 m + 0,20 m (de tolérance de construction). La mise en place de dos d'âne ne répondant pas aux normes peut constituer un danger et peut générer une gêne importante pour les usagers de la route. “Il est urgent d'enlever ces obstacles et de libérer la route aux usagers”, dira un chauffeur.