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Changements climatiques en Algérie : Des spécialistes tirent la sonnette d'alarme
Publié dans El Watan le 28 - 10 - 2008

Du fait qu'elle soit située dans le bassin méditerranéen, l'Algérie reste une région très vulnérable aux changements climatiques et catastrophes naturelles. S'appuyant sur des études scientifiques, les mêmes experts qui ont animé hier une journée d'étude météorologique au siège du ministère des Transports estiment que des pluies et des orages comme ceux qui ont caractérisé les régions de Ghardaïa ou Béchar seront de plus en plus fréquents. Mohamed Senouci, ingénieur en chef à l'Institut hydrométéorologique de formation et de recherche (IHFR), à Oran, et expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), soutient qu'il faut s'attendre à l'accentuation de ces phénomènes météorologiques, qui seront de plus en plus violents et dangereux. «Des études ont démontré qu'il y aura une aggravation de la désertification, des orages, de la pollution et autres phénomènes sur notre planète», a-t-il indiqué. Pour ce qui est de l'Algérie, «il faut s'attendre à une réduction de l'ordre de 20% en termes de précipitation dans les prochaines années», a-t-il précisé.
LES VAGUES DE CHALEUR VONT SE MULTIPLIER
Parmi les impacts potentiels en Algérie, le professeur Senouci citera les phénomènes violents (cyclogenèse, vagues de chaleur, tempêtes de sable), les impacts sur les ressources en eau, sur la production agricole et sur la santé.
Il avancera également que le XXIe siècle sera caractérisé par une augmentation des températures, de l'ordre de 4°. «Ce qui sera fatal, a-t-il déclaré, pour 30% des espèces animales.» Cet expert préconise de mettre le paquet sur la prévention. Ainsi, a-t-il proposé, pour ce qui est des aspects à résoudre, de passer à la variabilité climatique régionale et locale, de faire des indices d'impacts du changement climatique, de passer des modes globaux aux scénarios d'impacts et de multiplier des collaborations régionales. Sur le plan politique, il faut, à ses yeux, passer de la gestion des crises à la gestion des risques, intégrer toutes les causes, les politiques sectorielles, les savoirs locaux et les indicateurs de suivi des stratégies. «Il faut, dans le cadre méditerranéen, instaurer une meilleure collaboration», a-t-il estimé.
L'intervention de Dahmane Boucherf du centre de climatologie de l'Office national de météorologie (ONM) n'est pas moins rassurante aussi.
Evoquant le cas de l'Algérie, ce dernier a indiqué que celle-ci partage les mêmes tendances climatiques du bassin méditerranéen, soutenant qu'il s'agit d'une région des «plus vulnérables» à la variabilité et aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. M. Boucherf a également donné un aperçu sur l'évolution des précipitations et des vagues de chaleurs du pays depuis les années 1930, avec quelques projections à l'horizon de 2020, estimant qu'il pourrait avoir, dans le futur, un maximum quotidien de précipitations dépassant la moyenne annuelle habituelle dans le sud du pays. De même que la sécheresse et les vagues de chaleurs devraient se multiplier, a-t-il indiqué, précisant qu'«il y aura une diminution des saisons de pluies et une augmentation des températures de l'ordre de 1° à 1,5° à l'horizon 2020». Pour sa part, le directeur général de l'ONM, Ferhat Ounnar, a axé son intervention sur les projets pilotes en cours de finalisation, visant la réduction de la vulnérabilité des zones urbaines aux catastrophes naturelles, citant quelques réalisations, comme l'installation de dix stations automatiques climatologiques dans la wilaya d'Alger, d'un système de réception de données satellitaires et d'un radar météorologique pour la mesure des précipitations à Dar El Beïda.


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