Le cercle des poètes de l'association Etoile culturelle d'Akbou (ECA) a organisé dernièrement un récital poétique d'expression amazighe à la maison de jeunes A/Rahmane Farès auquel ont participé des passionnés de cet art lyrique de la haute Kabylie. « Ces joutes poétiques que nous avons voulu réaliser à l'ancienne avec nos amis de Tizi Ouzou ont pour objectif de nourrir une certaine émulation parmi les jeunes notamment à même de les encourager à redoubler d'efforts », affirmera d'emblée Boualem Messoussi, président du cercle des poètes d'Akbou. « Nous comptons aussi inviter périodiquement des poètes d'autres régions du pays et des professeurs d'université pour animer des conférences sur la poésie. Des séances d'évaluation de nos poètes tout au long de la saison sont aussi au programme », ajoutera le traducteur, du français au kabyle, des fables de La Fontaine. Rahmane Mourad, animateur de l'atelier poésie de la maison de la culture M. Mammeri de Tizi Ouzou, considère pour sa part cet échange culturel et d'idées fort enrichissant. « Nous participons avec sept éléments dans des thèmes libres et nous ambitionnons de travailler dans le sens de l'amélioration de nos techniques de versification et de l'art de la déclamation », soulignera-t-il. La sensibilité à fleur de peau de tous ceux qui ont taquiné la muse a plané tout au long du spectacle et aura vraisemblablement invité les présents dans la salle à voir sous un autre angle les choses de la vie.