Depuis 1990, l'Algérie a lancé un ambitieux programme de prise en charge globale de l'infertilité et de la fécondation in vitro (FIV) pour les couples stériles d'une manière générale, a indiqué Dr Benallal, président de l'Association des Gynécologues et des Obstétriciens Privés d'Oran (AGOPO). Cette association a tenu, durant les deux derniers jours à l'hôtel « Sheraton », ses deuxièmes journées traditionnelles médicales et scientifiques sous le thème « La stérilité ». Ces journées de formation médicale continue ont vu la participation de praticiens et médecins exerçant dans le domaine de la gynécologie et l'obstétrique, avec un programme de communications et des travaux d'ateliers sur les nouvelles techniques de procréation médicale assistée (PMA). Elles ont été animées par des professeurs algériens, belges et français. Le Dr Benallal indique que, depuis 1990, un programme de formation et de prise en charge de l'infertilité chez le couple a été mis en place pour une insémination artificielle. Il s'agit d'actions qui tiennent comptent des nouvelles techniques et de la création ainsi que de la multiplication à l'échelle nationale de centres spécialisés de PMA. Sur ce plan, l'on saura qu'Oran dispose actuellement de deux centres de PMA en attendant l'ouverture de deux autres dans le courant de cette année et celle d'un centre à Mostaganem. Il est important de savoir que, au regard de la religion, l'insémination artificielle est autorisée à partir du prélèvement de sperme du père uniquement pour le couple marié. L'on saura que, en raison de ce concept religieux, l'Algérie ne dispose pas de banque de sperme.