Le gaz de ville, faisant encore défaut dans ce quartier, est le plus grand problème des citoyens, qui devront passer un autre hiver glacial. Ils devront souffrir encore pour s'approvisionner en gaz butane, qui n'est pas le fort des lieux, d'autant plus que les fréquentes pénuries obligent les pères de famille à payer un supplément décidé par des revendeurs sans scrupules. «Nous sommes des laissés pour compte», dira, non sans amertume, un citoyen, qui ne manquera pas de mettre le doigt sur l'état des routes «se transformant, à la moindre averse, en terrains boueux, incommodant les enfants de la cité qui arrivent à l'école tout crottés». Les autorités locales, et à leur tête le wali, ayant fait du gaz naturel leur cheval de bataille, sont interpellés une fois de plus.