Faute de quoi, les opposants se déclarent déterminés à lui retirer la confiance. Pour expliquer leur démarche, les contestataires invoquent en substance la mauvaise gestion à l'origine du blocage et du marasme économique et social dont pâtit la collectivité. A noter que cette crise ouverte n'est en réalité que l'aboutissement d'un long processus dont la genèse remonte aux dernières élections locales remportées par la liste des indépendants. En vertu d'une majorité relative (4 élus) contre 2 au RND, 2 au FLN, 2 au FFS et 1 au RCD, les premiers ont formé l'exécutif. L'alliance avec les deux élus du RND qui a permis l'installation de l'Assemblée n'a pas résisté à l'épreuve du temps puisque l'un des élus du parti d'Ahmed Ouyahia n'a pas tardé à rejoindre l'opposition. Formant un bloc soudé, les six élus sont montés au créneau à maintes reprises pour dénoncer la gestion du P/APC. Cette fois, le conflit a connu un rebondissement qui a changé de fond en comble les données. En effet, deux élus de sa propre liste et l'autre élu du RND, qui a adopté jusque-là une attitude réservée, ont basculé du coté des six élus de l'opposition. Ayant appris la défection de deux des siens (1e vice président et 3e vice président) le président de l'APC, courroucé, a signifié à ces derniers qu'ils ne font plus partie de son exécutif à partir du 4 février 2009, date de ce coup de théâtre.