La localité, qui « partage » la mer avec sa voisine marocaine, Saïdia, est en passe de devenir l'une des destinations touristiques les plus prisées en Algérie. Marsat Ben M'hidi est-elle condamnée à ne vivre que l'été ? « C'est une interrogation qui n'est plus légitime, depuis que les pouvoirs publics, à leur tête le wali de Tlemcen en a fait quasiment une priorité », a affirmé le député Mohamed Benhamou pendant la visite d'inspection effectuée vendredi par le chef de l'exécutif en compagnie d'une forte délégation composée de directeurs de wilaya, d'élus et de chefs d'entreprises. Cette station balnéaire est fortement prisée par les estivants de différentes régions du pays (on parle de 6 millions de visiteurs par an). La localité, qui « partage » la mer avec sa voisine marocaine Saïdia, est en passe de devenir l'une des destinations touristiques les plus prisées en Algérie. Port Say, comme on l'appelle communément, a bénéficié d'importants programmes de développement dont le boulevard Front de mer qui n'a rien à envier aux grandes avenues côtières méditerranéennes. « Nous avons injecté beaucoup d'argent pour que cette région soit une référence dans le domaine touristique, et, à ce sujet, on ne peut accepter que l'eau ne puisse couler dans les robinets H 24 ». A ce sujet, un ultimatum d'une semaine a été accordé aux élus et à la direction de l'hydraulique pour que l'engagement soit tenu. Une voie double, longeant le tracé frontalier, a été ouverte avant-hier, ajoutant à l'esthétique de la ville. Un joyau architectural à l'abandon Le centre commercial est d'une beauté architecturale inouïe. « Il faudrait être myope ou de mauvaise foi pour ne pas remarquer que beaucoup de problèmes ont été résolus, des projets d'envergure ont été réalisés… », a indiqué le wali avec une pointe d'amertume. Et de préciser : « Nous voulons offrir un cadre de vie et de meilleures conditions aux estivants. » En inspectant le nouveau lycée, un joyau architectural, M. Nouri Abdelwahab a piqué une crise de colère à la vue de la saleté, des mauvaises herbes et toutes sortes de détritus jonchant le sol. « Vous êtes aveugles, on a injecté des milliards pour édifier cette belle infrastructure et vous n'êtes même pas capables de nettoyer les saletés, et dire que vous êtes des éducateurs ! » Sur place, le wali a ordonné au directeur de l'éducation de prendre des mesures disciplinaires à l'encontre du proviseur.