Dans une déclaration rendue publique avant-hier, les cinq élus contestataires de l'APC d'Ath Laâziz (Bouira), sont revenus à la charge pour dénoncer encore une fois le P/APC d'obédience RND. Les opposants à la gestion du maire (2 FFS, 2 RCD et 1 FLN) qui ont soulevé, récemment, dans une requête adressée au wali leur désaccord avec l'édile municipal dénoncent « les incessantes provocations de l'actuel P/APC, par ses convocations à des réunions répétitives pour le même ordre du jour ». Les rédacteurs de la déclaration campent ainsi sur leur position de boycotter toutes les réunions auxquelles ils seront invités jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications. « Notre objectif n'est nullement de pénaliser la population qui souffre énormément d'un manque flagrant en matière d'infrastructures, notamment celles destinées aux jeunes et le retard enregistré dans le lancement des projets », déclarent les contestataires qui dénoncent « la gestion unilatérale du P/APC ». Enfin, les élus protestataires relancent leur appel au wali de Bouira afin d'intervenir et de prendre les mesures nécessaires pour « dénouer la crise qui s'installe et qui risque de dégénérer ». Le maire d'Ath Laâziz, M. Zaïdi Mohamed, joint par téléphone, dira quant à lui que « nous gérons les affaires de notre commune suivant la législation et le code communal, et nous avons invité les élus à assister aux travaux des séances de l'assemblée. Reste à eux de faire leur devoir ». C'est dire que les deux parties en conflit ne sont plus sur la même longueur d'onde, ce qui, par conséquent, présage d'un durcissement de ton et d'une crise latente à l'APC.