Les concernés, leurs proches et les praticiens, notamment, réclament en urgence une maison du diabétique (un hôpital de jour), ou un espace où l'on peut prodiguer conseils et soins, et consacrer, le cas échéant, plus de temps aux patients, en quête d'écoute. «Un espace pour les diabétiques devient une nécessité impérieuse, car leur permettant d'avoir plus d'information, de bénéficier d'une écoute et d'une meilleure prise en charge médicale; l'endroit sera en outre un lieu d'échange», dira Dr Raoudha, dont la mère est diabétique. Pr. Malek, chef du service de médecine interne au CHU de Sétif, qui lutte à l'instar des membres de l'ADS pour la réalisation d'une telle infrastructure, déclare en substance : «Nous souhaitons que l'éducation thérapeutique du diabétique, adulte ou enfant, soit régulière et permanente. Malheureusement, l'association ne dispose pas d'espace pour le faire. Je profite de l'opportunité pour solliciter l'aide du wali qui a été de tout temps sensible aux problèmes des malades chroniques pour doter les diabétiques d'un espace en mesure de régler bon nombre de problèmes» Contacté par nos soins, le directeur de la santé de la wilaya, Dr Lehtihet, n'y voit aucun inconvénient. «C'est une demande légitime, et elle est prise en considération. Elle n'aboutira qu'en collaboration avec le corps médical et le mouvement associatif», indique notre interlocuteur, qui redonne l'espoir aux uns et aux autres.