Refusant d'être taxées de squatteurs, les familles au nombre de 6 proclament qu'elles ont y été recasées provisoirement par un ex-maire, suite aux inondations qui avaient touché la commune d'El Ançor, en 2002. Documents à l'appui, ces occupants, qui font l'objet d'une décision judiciaire d'expulsion, brandissent des correspondances dans lesquelles un ex-wali d'Oran avait débloqué une aide d'urgence de 20 millions de centimes à ces familles de même qu'une équipe médicale du Croissant-Rouge algérien avait été dépêchée pour leur assistance. Pour leur part, les membres du bureau de l'UNJA, anciens locataires de cet édifice avant le recasement de ces familles, réclament que la décision de justice soit appliquée. Il faut savoir qu'en dernière instance, une décision d'expulsion avait été prononcée par le parquet d'Aïn El Turck à l'encontre de ces occupants dont l'évacuation a tardé pour des raisons humanitaires, croit-on savoir. Mais voilà que les responsables de l'UNJA reviennent à la charge, laissant toutefois le soin aux responsables locaux de trouver une solution à ces familles. Des promesses leur ont été avancées selon les aveux de quelques pères de famille, mais se feraient-elles au détriment de la longue liste d'attente de logements. A moins qu'il ne soit prévu une solution dans le cadre de la promotion de l'habitat rural et le RHP. Du côté de l'APC d'El Ançor, aucune décision n'a émané concernant le sort de ces familles.