Le football est devenu, à Bouzeguène, un sport quasi inexistant. Sa pratique ne réapparaît qu'au mois d'août et se limite à quelques mini-tournois de quartiers restreints, organisés par quelques associations sportives villageoises pour occuper quelque peu les jeunes rongés par l'oisiveté. Pourtant le football à Bouzeguène avait écrit ses lettres de noblesse durant des années. Pour rappel, la région a enfanté grands techniciens, à l'image Ali Fergani, Nourredine Sadi. Aussi, Saïd Belkacem, de la même localité, a permis au CABBA de Bordj Bou Arréridj de retrouver la première division. Les petits terrains d'Ibekarène, de Takoucht, d'Ibouyesfène, d'Aït Ikhlef abritaient des rencontres chocs sans aucune violence et où le fair-play n'était pas un vain mot. Il est vrai qu'à l'époque les rencontres entre les clubs d'Aït Ikhlef, de Takoucht, d'Ibekarène, d'Ibouyesfène et d'Ihitoussène, de Bouzeguène-village entre autres, n'avaient rien à envier aux rencontres actuelles du championnat de première division. Aujourd'hui, par contre, la violence a gagné les stades. D'ailleurs, c'est la principale raison qui a entraîné l'annulation des grands tournois inter-villages.