Réalisation fictive de piscines au niveau du complexe omnisports à des prix exorbitants, dépenses faramineuses pour l'achat d'équipements et fournitures au profit des services administratifs de la DJS par le biais d'un prête-nom, conclusion de marchés dans des conditions illégales, irrégularités dans la gestion financière des maisons de jeunes, disparition d'ordinateurs, location illégale des biens de la direction et surfacturation sont parmi les principaux griefs retenus contre les 28 inculpés dans l'affaire de la DJS dont le procès a été renvoyé lundi dernier au 15 juin en cours. Sont impliqués dans cette affaire neuf employés de ladite direction dont deux ex-directeurs, un cadre du Trésor public, des promoteurs et des fournisseurs. L'enquête, ouverte en 2007 par les services de la gendarmerie nationale avait, pour rappel, apporté des preuves irréfutables quant à l'implication de plusieurs autres personnes compromises dans de graves affaires de détournement liées à ce dossier. Les éternels atermoiements et les réticences dans le traitement de ce dernier, notamment lors de l'instruction, ont laissé libre cours aux supputations et aux spéculations. Le traitement du dossier de l'Opow Badji Mokhtar, structure dépendant de la même direction, n'a pas été pour apporter un démenti à ces mêmes spéculations.
