Des chemins qui ont été refaits, il y a moins de cinq années, et qui ont subi de telles détériorations, c'est que, quelque part, il y a un manque de sérieux dans la réalisation de ces projets. Au niveau des chemins communaux, c'est carrément l'enfer pour les automobilistes qui sont souvent appelés à recourir au changement de pièces de leurs véhicules qui subissent les contrecoups de l'état des routes. «Les routes que nous avions juste après l'indépendance étaient meilleures que celles-ci !», fulmine un vieux taxieur, dépité. Le CW251 qui a été refait en couche épaisse en 2004, est devenu un traquenard même pour les piétons qui sont tout le temps éclaboussés, en temps de pluie, par les automobilistes. La nouvelle route d'Azaghar a subi des affaissements et des glissements de terrains. Quant à la RN71, reliant Azazga et Aïn El Hammam, elle risque d'être coupée à la circulation si rien n'est fait. De nombreux glissements de terrains la menacent, au contrebas du village d'Aït Bouadda, au niveau du pont de Ravdha et à plusieurs endroits entre le lieudit «Taslent» et Aïn El Hammam. Des chutes de pierres qui bloquent la route sont quotidiennes dès le début de l'hiver. Jamais l'état des routes n'a atteint un tel niveau de dégradation.