L'affaissement d'une partie de la RN71, qui relie Azazga à Aïn El Hammam, survenu au lieudit Taslent, dans la commune d'Ifigha, juste après l'amorce du CW251 en direction de Bouzeguène et Béjaïa, provoque depuis plus d'une année de sérieux désagréments pour les milliers d'automobilistes qui l'empruntent. Les réparations sommaires entreprises par les services des travaux publics n'ont jamais été d'une grande efficacité et ne constituent nullement une panacée pour ce type d'affaissement combiné à un glissement de terrain. Depuis le début de l'année 2016, une enveloppe a été dégagée par les services des travaux publics pour remédier à ce problème qui n'a que trop duré. Des travaux de terrassement d'une grande ampleur ont été lancés par une entreprise privée pour renforcer l'assise de la route par la pose d'une multitude de gabions en aval de la RN71. Durant toute la durée des travaux, la route n'a pas été fermée pour les automobilistes qui, chaque jour, se retrouvent momentanément «piégés» dans des voies de passage pénibles et risquées. Depuis le début de l'été dernier, l'entreprise a plié bagage, mais elle a laissé ce pan de route dans un état catastrophique. L'excavation de la chaussée n'a pas été nivelée, rendant les manœuvres des véhicules très ardues. Les automobilistes s'arrêtent et amorcent une descente à l'intérieur de ce pan de route, long d'une centaine de mètres, rempli de tuf et de cailloux jetés anarchiquement, sans être étalés, laissant apparaître des monticules et des galets qui mettent les automobilistes à rude épreuve. Les usagers de ce tronçon routier, qui ont été fortement secoués et recouverts de nuages de poussière durant tout l'été, s'enfoncent, aujourd'hui, dans la gadoue et les flaques d'eau. Depuis plusieurs mois, les habitués de cette route attendent l'intervention des services des travaux publics pour améliorer l'état de ce tronçon fortement éprouvant et difficilement carrossable.