Ounis défraie la chronique constantinoise et ne fait rien de mieux que jeter l'éponge devant des obstacles qui, il a bien raison, n'étaient pas près de disparaître. Ayant à peine commencé sa mission à la tête du club avec un programme de travail lancé en ce début de semaine même, Ounis défraie la chronique constantinoise et ne fait rien de mieux que jeter l'éponge devant des obstacles qui, il a bien raison, n'étaient pas près de disparaître. Aujourd'hui, c'est son staff et, partant, tous les membres élus de la nouvelle direction qui sont sans voix alors qu'ils ont été investis de la difficile mission de mener le bateau CSC à bon port lors de la saison prochaine. Ces obstacles, Ounis les a énumérés de nouveau : «L'ensemble de mon bureau, y compris moi-même, vient de déposer sa démission. Cette décision fait naturellement suite à la situation de chaos dans laquelle se trouve le CSC, mais aussi à cette absence de réaction de la part des autorités locales. Nous avons maintes fois tiré la sonnette d'alarme quant aux contraintes qu'on rencontre au quotidien et qui ne font que freiner la progression du club au moment où toutes les énergies doivent être focalisées sur la reconstruction de l'équipe avec le plan de recrutement qui doit aller avec, sans oublier le stage de préparation qui doit préfigurer la physionomie du CSC et son potentiel durant la saison prochaine. Voilà, tous nos appels sont restés lettre morte. Si on devait prendre sur nous et supporter certaines situations dans l'espoir de voir les choses rentrer dans l'ordre un jour, on a le droit d'un autre côté, en tant que direction élue, de travailler dans la sérénité dans le but de maximiser les chances de redressement du club. Au lieu de cela, on en est à nous débattre dans des problèmes insolubles et à faire face à des coups bas qui ne travaillent ni en faveur du CSC ni de leurs auteurs même. A ma connaissance, j'ai été élu par les mêmes membres qui ont élu les directions précédentes, mais j'ai découvert à ma grande surprise que certains des auteurs de la pétition appelant à la destitution de Mazar ont changé de stratégie pour afficher clairement leur intention de nous nuire et de nous mettre les bâtons dans les roues. Cette manière de procéder vile et mesquine ne pouvait que nous décourager dans l'accomplissement de nos missions à la tête du club et prouve si besoin est que la famille clubiste n'est pas près voir le dénouement tant attendu pour l'intérêt du CSC qui mérite franchement mieux que ça. Dès qu'on fait un pas pour avancer, il y a comme par hasard des gens qui viennent semer la zizanie et créer la division parmi les joueurs. Même l'entraîneur n'est pas épargné. Cette situation a atteint un seuil alarmant et il est devenu difficile pour nous, dirigeants élus, de continuer à travailler dans une atmosphère aussi polluée.» T. A. La DJSL a-t-elle vocationà défaire les présidents ? A Constantine, il est difficile de comprendre et d'appliquer la réglementation à la lettre. Beaucoup de proches et autres membres de l'assemblée générale ne trouvent aucune explication au fait que le nouveau président et ses membres puissent déposer leur démission auprès de la structure de la DJSL de Constantine. Celle-ci doit, selon la même réglementation, recevoir à titre informel seulement une copie de cette démission. Pour que cette démarche puisse avoir tout son sens, il aurait fallu que le nouveau comité installé il n'y a pas longtemps annonce sa démission par-devant l'assemblée générale qui est la seule à décider et à prendre les mesures qui doivent suivre si jamais cette démission est effective. Khelaf veut changer d'air C'est certain que le climat actuel que traverse le CSC n'est pas pour inciter les joueurs à rester. C'est le cas du milieu de terrain Khelaf qui est toujours lié au club par contrat, mais qui a signifié autour de lui qu'il avait des contacts sérieux avec d'autres formations. Cela dit, il n'est pas évident, à voir où en sont arrivées les choses à la tête du club avec la démission fracassante de Ounis et de son bureau, que Khelaf trouve un interlocuteur valable qui puisse faire quelque chose pour sa lettre de libération.