Comme l'a déclaré le président de la République lors de la présentation de ses condoléances aux familles victimes de l'explosion de gaz à Guelma le 26 décembre 2004, et comme l'a rappelé la délégation gouvernementale composée de trois ministres lors de l'enterrement des 14 dépouilles mortelles, une enquête judiciaire a été déclenchée juste après ce drame, et elle est en cours. Selon certaines informations fiables, des dizaines de personnes ont été entendues par la police judiciaire de Guelma, des responsables de Sonelgaz et d'autres administrations et entreprises. L'on a même auditionné des responsables ayant travaillé dans des entreprises qui avaient été dissoutes, et d'autres mis à la retraite depuis longtemps. On les a fait venir de plusieurs villes d'Algérie. Selon nos sources, le travail concernant l'alimentation en gaz et en électricité aurait été bâclé, ainsi que le suivi des travaux après le départ de l'entreprise française Fougerolle, réalisatrice de ce groupe d'immeubles. Eu égard à ces graves anomalies, parmi la vingtaine de personnes impliquées dans cette affaire, il y aurait ceux qui seraient passibles d'emprisonnement. L'enquête est sur le point d'être achevée. Affaire à suivre.