Réputées pour ses cités dortoirs qui s'étendent sur la plus grande partie de son territoire, elle offre l'apparence d'un immense bourg mal entretenu, avec des routes dégradées, l'absence d'espaces verts et le manque de travaux d'embellissement. A l'exception du boulevard principal qui bénéficie d'opérations d'embellissement à chaque visite présidentielle, la partie intérieure de cette commune laisse énormément à désirer. A titre d'exemple, le quartier périphérique de Haï Letouat, situé entre la zone industrielle et le quartier Lejdal, connaît un manque flagrant en termes de commodités, et l'entretien des routes y fait sérieusement défaut. Des travaux dans la partie est ont été à peine entamées qu'ils sont déjà à l'arrêt. Un constat qui ne manque pas de susciter des interrogations parmi les citoyens habitant ce quartier, où se développe pourtant un commerce florissant dans la menuiserie et le bois. L'éclairage et le ramassage d'ordures dans les quartiers de cette commune constituent, par ailleurs, d'autres déficits, qui attendent d'être résorbés, d'autant plus que cet état de fait favorise l'insécurité et la prolifération de maladies en cette période de chaleur. Les moustiques pullulent, les espaces verts et les aires de jeu sont pour ainsi dire inexistants et les activités culturelles et sportives font cruellement défaut. Les multiples besoins de la population locale, qui dépasse les 120 000 habitants, composée surtout de jeunes, en plus de ceux des étudiants dont le nombre avoisine les 50 000, se font de plus pressants. En face, les structures et commodités nécessaires sont insuffisantes. Les responsables locaux doivent mettre en place une stratégie efficiente pour faire face à ces énormes besoins et permettre à la ville de Ouled Yaïch de sortir enfin de sa léthargie et de sa décrépitude.