Décidément, les endroits de décharges de gravats et autres décombres ne cessent de proliférer dans la capitale, amochant davantage le décor déjà lugubre de notre cadre bâti. En longeant certains axes routiers, il n'est pas rare de constater sur les talus, à la lisière de certains bois et lotissements urbains des monticules de débris, d'immondices et autres gravats provenant d'une démolition. Quand bien même la loi est claire en matière de réglementation de décharges, certains trouvent un malin plaisir à enfreindre cette loi. Aussi, il est des entreprises qui, opérant sur des chantiers, font dans la décharge sauvage. Elles se débarrassent des déblai en les déposant n'importe où. Nous n'avons qu'à sillonner la voie du 5 Juillet, où est installée l'entreprise en charge de la trémie de Chevalley, pour voir les tas de remblais qui boursouflent le parcours ou encore les monticules de gravats qui « ornent » le retour de la chasse du côté du palais des Raïs. Voilà une tâche qui incombe à la police d'urbanisme pour rappeler à l'ordre les contrevenants.