L'état de déliquescence auquel est arrivé le secteur est qualifié de catastrophique tant il met la vie des usagers en danger, selon les propos du wali qui a affirmé: «Je m'engage à assainir la situation. Des mesures coercitives, y compris la mise en fourrière, seront prises pour éloigner de la circulation ces tacots qui ne répondent pas aux normes et qui, malheureusement, continuent d'empoisonner la vie des citoyens rendant l'atmosphère irrespirable sous l'effet de la pollution». Le directeur du transport a été, nous dit-on, instruit pour mettre en place les mécanismes susceptibles d'adapter le secteur au rythme du développement que connais la wilaya. Une commission mixte sera créée incessamment pour, nous dit-on, sévir contre les transporteurs récalcitrants, dont le premier souci est de se remplir les poches au détriment de l'intégrité physique des usagers. Le wali a également évoqué les défaillances mécaniques et les conséquences qui en découlent. Pour pallier à cette situation, ce dernier a entrepris des démarches auprès des hauts responsables pour doter la ville de Bordj Bou Arréridj de moyens de locomotion modernes, cette dernière comptant parmi les 14 plus grandes villes du pays, a-t-il fait savoir. En effet, dans notre édition du 7 mars dernier, nous avons évoqué les tares dont souffre le secteur, notamment la station des voyageurs, pour ne pas dire la gare routière. Abordant le volet de la gestion, le wali a sommé les services en charge du secteur de veiller à ce que les horaires et les arrêts soient respectés, ainsi que les destinations. «Même avec deux passagers, le bus doit démarrer. Le respect des horaires du départ est un acte de civilisation en lui-même, cessons de pénaliser les passagers», a-t-il conclu.