Lors d'un point de presse, organisé mercredi dernier en fin d'après-midi, à l'hôtel Jazira de Jijel, son Excellence Patrick Parisot, ambassadeur du Canada, a souligné le caractère discret, mais néanmoins excellent, de la coopération algéro-canadienne. L'hôte de la wilaya a expliqué que la visite concernant la région (Jijel et Béjaïa) s'inscrit dans le cadre du travail de l'ambassade d'aller au-devant des gens, se présenter et les écouter. De prime abord, il relèvera les atouts que recèle la wilaya avec, entre autres, le port de Djendjen et la voie ferrée, sans omettre de mentionner son émerveillement de la « vue incroyable » qu'offre la corniche jijelienne. A propos de la rencontre qu'il a eue avec les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie de la wilaya de Jijel au niveau de la maison de la culture Omar Oussedik, il estimera que le dialogue était intéressant et de préciser que le rôle de l'ambassade est d'être le pont entre les opérateurs des deux pays. Insistant sur le rôle des PME, il dira que l'ambassade s'attelle à faire travailler les profils existants pour voir la possibilité de jumelage. Visiblement satisfait des relations, vieilles de 40 ans, tant politiques qu'économiques, entre les deux pays, l'ambassadeur affirmera que le Canada contribuera au développement de l'Algérie et de noter que 62 compagnies canadiennes sont recensées en Algérie. Il révèlera que l'Algérie est le plus important partenaire du Canada en Afrique et au Moyen-Orient. Questionné sur d'éventuelles actions dans le cadre de la coopération au développement, notamment après celles réalisées au profit de la radio locale, notre interlocuteur dira que la présence de l'Acdi (Agence canadienne de développement international) ne justifie plus en Algérie, un pays qui se porte bien, et cet organisme officiel d'aide au développement se redéployer dans d'autres pays puisqu'il fermera ses bureaux à Alger en 2012. Il ajoutera, pour ce qui a trait à la radio locale, qu'après 13 années de surplus financiers, le Canada a été frappé par la crise qui s'est traduite par la coupure de 800 postes de travail à Radio-Canada. Enfin, à une question relative à la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire, M. Parisot affirmera que « la question a été soulevée et que le Canada s'est mis à disposition ».