«Nous voulons développer avec l'Algérie des relations durables et mener à terme des projets dans plusieurs secteurs d'activité économique», a soutenu hier son Excellence M. Patrick Parisot, ambassadeur du Canada en Algérie lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier dans l'enceinte même du pavillon canadien à la Foire internationale d'Alger qui a ouvert ses portes hier. L'ambassadeur du Canada a par ailleurs soulevé, lors de ce rendez-vous médiatique, la problématique de la balance commerciale entre les deux pays qui, selon Patrick Parisot, «reste toujours en faveur de l'Algérie du fait des volumes de nos importations d'hydrocarbures à partir de votre pays». Il ajoutera à propos du déficit dans la balance commerciale : «Cela ne peut constituer une entrave et, pour preuve, on comptabilise actuellement 20 entreprises canadiennes et d'autre vont être créées dans un futur proche.» Son Excellence a aussi indiqué : «Nous allons apporter plus d'intérêt dans nos relations futures au secteur des TIC.» Et de commenter : «Nous assistons en Algérie à des transformations socio-économiques. Elles le seront encore plus, car l'Algérie en a les ressources.» Le domaine de la formation n'est pas en reste dans le cadre de la coopération entre les deux pays puisque le responsable canadien soulignera : «Nous avons signé six accords de partenariat avec des universités algériennes.» A propos de la revue à la baisse de la participation canadienne à la 41ème FIA : «Cela est surtout dû au fait que, du côté de nos entreprises, on préfère les foires spécialisées qui sont organisées au niveau de la Safex», a expliqué Patrick Parisot. L'ambassadeur a soulevé également lors de son intervention la question des investissements et, à ce sujet, il apportera cette précision : «Nous sommes pour la formule des investissements croisés». Et de rappeler : «Le montant des investissements allemands en Algérie s'élève à près de 7 milliards de dollars canadiens.» A la question d'un confrère relative au projet de fermes pilotes, l'ambassadeur a informé que «pour l'instant, les pourparlers sont très avancés» et de soutenir que «c'est là un partenariat des plus optimistes». Autre question posée au plénipotentiaire : «Pourquoi les banques canadiennes ne s'intéressent-elles pas au marché financier algérien ?» La réponse donnée est claire : «Nos banques ont pour tradition de travailler uniquement à l'interne.» Dernier point abordé lors de la conférence de presse, celui de la franchise et sur lequel a répondu l'attaché commercial de l'ambassade canadienne à Alger : «La franchise Aldo, présent à Alger depuis quelques mois, s'en tire bien compte tenu du chiffre d'affaires réalisés. C'est dire que la franchise a encore de beaux jours devant elle.». Soulignons enfin que la participation canadienne à la FIA 2008 est d'un très bon niveau car ce sont surtout les grands noms de l'industrie canadienne qui participent à la grande manifestation économique annuelle. Z. A.