Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, s'est félicité, jeudi à Alger, des efforts louables entrepris par le nouveau bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) pour redorer le blason du sport-roi en Algérie sur le plan régional et international. En réponse à une question posée par un membre du Conseil de la nation sur la situation actuelle du football algérien, le ministre a souligné que « depuis l'avènement du nouveau bureau fédéral, la FAF poursuit inlassablement son action destinée à remettre sur les rails cette discipline populaire. » « La réalisation de cet objectif n'incombe pas à la FAF seulement, mais elle est tributaire de la conjugaison des efforts de tous les acteurs concernés », a-t-il précisé. M. Djiar a notamment relevé l'impact considérable que peut engendrer « une performance sportive sur des pans entiers de la société », rappelant dans ce contexte « la liesse populaire engendrée par la victoire récente » de la sélection algérienne face à son homologue égyptienne pour le compte des qualifications jumelées de la CAN et du Mondial 2010. M. Djiar a réaffirmé, par ailleurs, la détermination de l'Etat, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, à ne ménager aucun effort pour la relance du football et à lui redonner la place qui lui sied au plan international. M. Djiar a réitéré, jeudi, par ailleurs, l'intérêt accordé par l'Etat à la consolidation des acquis du secteur de la jeunesse et des sports, notamment en matière d'infrastructures sportives destinées aux jeunes. « Plus de 1520 installations et structures sportives ont été réalisées depuis l'indépendance à travers l'ensemble du pays », a indiqué M. Djiar, répondant à un membre du Conseil de la nation qui s'interrogeait sur l'insuffisance d'infrastructures modernes qui habiliteraient l'Algérie à abriter des compétitions continentales et internationales. Le ministre a admis toutefois que le secteur a encore besoin d'être renforcé davantage dans ce domaine. Si l'Algérie a renoncé ces dernières années à accueillir de grandes manifestations sportives, a relevé le ministre, c'est beaucoup plus en raison de « l'insuffisance de résultats » qu'à cause du « manque d'infrastructures ». Il en veut pour preuve la place de choix qu'occupe l'Algérie sur le plan africain en matière d'installations sportives en nombre et en qualité. , a-t-il ajouté. En dépit des efforts de l'Etat pour satisfaire la demande émanant de ce secteur, (20 milliards de DA lui ont été consacrés durant la dernière décennie), il s'avère difficile de réaliser cet objectif puisque la demande croît sans cesse au fur et à mesure que le nombre des infrastructures augmente, d'où la difficulté de maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande. Le secteur du sport, selon le ministre, a bénéficié d'un intérêt accru dans le programme du gouvernement, notamment lors des dix dernières années, avec une prédominance pour les projets des grands complexes sportifs à travers les différentes régions du pays. Trois centres de formation de jeunes talents en football ont été réalisés dernièrement à Sétif, Biskra et Sidi Bel Abbès, outre la réhabilitation du complexe de Seraïdi (Annaba) et le centre de regroupement du sport d'élite à Souidania, etc., a affirmé le ministre. Enfin, M. Djiar a estimé que pour hisser le niveau du sport en Algérie, il faudrait revenir à la formation, au sport scolaire et de proximité, et adopter une politique de gestion rationnelle.