Du samedi 27 au mardi 29 juin dernier, ils se sont succédé à la tribune de la salle Ghris Hocine pour exposer leurs travaux. Différents sujets ont été traités : des déchets du BTP à ceux des activités de soins, en passant par la mise à niveau des PME et la démocratisation de l'internet en Algérie, sans oublier l'enseignement de l'environnement et du développement durable à l'école. La mobilisation des eaux de surfaces en milieu steppique, la revalorisation du blé dur local, la plaine de la Mitidja : constat et évolution ont aussi fait l'objet de travaux. Les différents jurys ont été unanimes à reconnaître la qualité des travaux et des exposés présentés par les candidats. Cette fournée est la dernière. En effet, cette formation, initiée par l'ancienne rectrice, le professeur Nadia Mimoune, fruit d'une coopération entre l'université de Blida et une partie française représentée par l'université des sciences et de la technique de Lille (USTL) et l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), ne sera pas reconduite. Le professeur Naceur Mohamed Wahib, enseignant spécialisé en environnement à Blida, ayant participé à cette formation, regrette cette mise à mort à l'instar de ses autres collègues enseignants. Il lui souhaite une renaissance très rapide. M. Maitte, professeur habilité à l'USTL, estime que les travaux qu'il a eu à juger sont de la même qualité que ceux présentés par leurs étudiants à Lille. Pour lui, «ce noyau de journalistes scientifiques devrait continuer à aller de l'avant dans ce domaine.» M. Baillot, de l'ESJ, ajoute que «des graines ont été plantées en Algérie». Il souhaite que «leurs fruits soient récoltés très prochainement». Pour rappel, Blida était le seul établissement universitaire à l'échelle maghrébine à proposer cette formation. Quel sera le devenir du journalisme scientifique en Algérie et de ces nouveaux journalistes ? Dans le cadre du système LMD, verra-t-on la naissance d'un mastère en journalisme scientifique ?