Selon un communiqué signé par ses onze membres et qui nous a été remis lundi passé, l'APC de Tindouf s'est réunie en session extraordinaire, mercredi, pour discuter sur l'article paru au journal El Watan le 1er juin 2009 sous le titre : « L'APC menacée de dissolution ». L'article en question a repris les déclarations faites, deux jours auparavant, par le wali lors d'un point de presse tenu à la fin d'une inspection de travail de plusieurs chantiers en cours à travers la ville. Constatant l'important retard des projets d'aménagement urbain relevant de l'APC, malgré les importants moyens disponibles (financiers et techniques), le wali a insisté sur le fait que les choses n'avançaient pas au rythme voulu, après un délai d'une année, en laissant entendre qu'il appliquerait la règlementation conformément au code communal et de wilaya ; à savoir le recours à la dissolution de l'assemblée, si la situation persiste. De même qu'il a été rapporté qu'il lui semble que le P/APC se démène tout seul et qu'il faut que l'assemblée participe au développement en faisant preuve de « plus » de patriotisme et « plus » de rigueur. Dans son communiqué, l'APC déclare : « Il n'existe aucun problème, ni entrave dans la gestion des affaires de la commune entre ses membres et le P/APC, et pour preuve, toutes les délibérations ont été adoptées à la majorité depuis l'installation de ce dernier » (signataire également du document). Et partant, l'assemblée se dit « surprise par ce qui a été dit dans l'article et le déni, qu'il vienne de l'auteur de l'article ou de la déclaration du premier responsable de la wilaya ». Ce responsable, ajoute le communiqué, « auquel l'assemblée a demandé, depuis une année, une rencontre pour aborder certains problèmes et préoccupations relatifs à la gestion de la commune et qui n'a pas été accordée jusqu'à ce jour ».