A la faveur de l'ouverture officielle de la saison touristique à Témouchent, les autorités de wilaya ont indiqué n'être pas en charge de l'étude du projet d'investissement touristique projeté par Djilali Mehri, un projet pour lequel il avait indiqué à la presse qu'il attendait leur réponse. L'homme d'affaire a déposé au niveau du ministère de l'Aménagement du territoire un dossier d'investissement sur la plage de Madagh 1, un site chevauchant sur les territoires des wilayas de Témouchent et d'Oran, la frontière entre elles passant par un petit cours d'eau. Mitoyenne de Madagh 1, il y a Madagh 2, une plage exclusivement témouchentoise et tout aussi vierge de toute construction. Ce que l'on sait, c'est que Mehri veut injecter un complexe touristique d'envergure. Ce faisant, ce dernier prolongera à l'ouest la corniche oranaise et lui fera faire la jonction avec le littoral témouchentois très prisé depuis quelques années par les Oranais. On indique localement que, eu égard à l'ampleur du projet, c'est au niveau central que la décision sera prononcée. Mais, interrogé à ce propos, le directeur général du tourisme au ministère de Cherif Rahmani, présent lors de la cérémonie d'ouverture, s'est refusé à toute déclaration. Il n'en reste pas moins qu'au niveau subalterne, on croit savoir que le projet a toutes les chances d'aboutir au regard du crédit dont dispose l'investisseur. Pour ce qui est de l'ouverture de la saison touristique 2009, elle a eu pour cadre la plage de Sbiat (commune de M'saïd), une autre station également vierge de toute construction et à laquelle on peut désormais accéder par route asphaltée, une route à laquelle il ne manque que des glissières sur ses bords. En effet, la très forte pente qu'elle emprunte et ses virages très accentués nécessitent pour d'aucuns d'être matérialisés pour les conducteurs inexpérimentés. Concernant les infrastructures d'accueil, il existe sur le littoral quatre hôtels à Béni Saf et respectivement un à Terga et un à Oulhaça. Quant aux campings, si à la plage de Rachgoun, il y en deux, à Madagh, Sassel, Terga et Sidi Djelloul, il en existe un pour chacune. Pour ce qui est des auberges de jeunes, si celle de Terga est fonctionnelle, celle de Béni-Saf n'a pas encore ouvert ses portes. Par ailleurs, du côté de la direction du tourisme, on assure que les vingt plages ouvertes à la baignade disposent de parasols et de transats à louer, d'aires de jeu, de douches et parkings ainsi que de navettes de bus.