– «Tu es assez jeune mon fils !» Une personne présente à la cérémonie d'inauguration de logements AADL à Zéralda (Alger) a été interrogée par le wali d'Alger, une manière de savoir si elle a déjà bénéficié d'un logement au niveau du site. La réponse du concerné était bien entendu négative. Se trouvant juste à côté, le ministre de l'Habitat a eu une réplique qui a étonné plus d'un : «Vous êtes encore trop jeune», a-t-il lancé à l'adresse de la personne restée coite. Noureddine Moussa semble oublier que l'âge légal pour ouvrir droit à un logement est de 18 ans et même les célibataires peuvent souscrire à un logement social s'ils répondent aux critères. Etre jeune est-il à ce point une tare ? Faut-il perdre ses dents et ses cheveux pour se voir «offrir» un logement ? Le ministre devrait, dans ce cas, proposer la modification de la loi. – La ponctualité, le point faible du Panaf' L'exposition à la Safex consacrée à la bande dessinée était censée ouvrir ses portes au public dès 11h. Pourtant, nous avons dû attendre 15 h pour pouvoir y accéder. Mais comment expliquer ce problème d'organisation ? Des expositions fermées au public qui doit patiemment attendre l'inauguration de celles-ci pour les voir. L'essence même du festival ne devrait-elle pas être sa dimension populaire ? Un programme flou, des horaires non respectés, des changements imprévus expliquent le mécontentement de certains, qui, par ailleurs, soulignent le coût d'un tel événement. Le Panaf', il est vrai, permet aux individus de renouer avec la vie nocturne, de profiter de spectacles en plein air,… Il ne faut toutefois pas oublier les coulisses du festival, sans tout dénigrer en bloc ni négliger ses répercussions positives. Simplement constater une réalité, le Panaf' met en exergue un véritable problème de communication. – Des enfants sahraouis séjournent à Boumerdès 85 enfants sahraouis séjournent depuis mardi à Boumerdès dans le cadre de la solidarité algérienne avec le peuple sahraoui, a-t-on appris de la direction de la jeunesse et des sports (DJS). Le séjour de trente jours, de ces jeunes enfants (âgés entre 8 et 14 ans), issus des établissements scolaires du Sahara-Occidental, se déroulera dans la ville de Dellys (à l'est de Boumerdès), selon la même source, qui explique le choix de cette région par la disponibilité de tous les moyens et conditions nécessaires pour garantir des vacances agréables à ces jeunes Sahraouis. – Colonie de vacances pour enfants hémophiles Une cinquantaine d'enfants hémophiles vont séjourner du 18 au 31 juillet à la residence hippone de la ville de Annaba au sein d'une colonie de vacances organisée par l'Association algérienne des hémophiles (AAH) en collaboration avec le laboratoire pharmaceutique Bayer Schering Pharma. Outre les bienfaits de la mer en ces temps de canicule, les enfants profiteront du programme d'éducation sanitaire élaboré par l'AAH qui consiste à initier le malade à l'autotraitement. Maladie génétique, l'hémophilie se caractérise par l'absence ou la présence anormale de protéines de la coagulation, dites facteurs VIII ou IX et se manifeste cliniquement par des hémorragies. Elle touche une naissance sur dix mille. En Algérie, le nombre d'hémophiles avoisinerait les 3000. – Une femme meurt électrocutée à Chlef Une femme âgée de 37 ans répondant aux initiales de M. Z., demeurant à Sidi Akkacha (Ténès), a été foudroyée par une décharge électrique, hier matin, à l'intérieur du domicile familial. L'origine et les circonstances de ce drame demeurent inconnues pour le moment et le corps de la défunte a été transporté à la morgue de l'hôpital de Ténès. Par ailleurs, le cadavre d'un homme en état de décomposition avancée, a été retrouvé avant-hier à Meknassa, dans la commune de Oued Sly. La compagnie territoriale de la gendarmerie de Boukadir a entamé les investigations pour faire la lumière sur cette découverte macabre. – Un poète emprisonné pour avoir «offensé» Moubarak Un fonctionnaire égyptien, poète à ses heures perdues, purge une peine de trois ans de prison pour avoir «offensé» le président Hosni Moubarak dans l'un de ses poèmes. Mounir Saïd Hanna Marzouk écrivait des poèmes qu'il distribuait à ses amis, dans l'espoir d'en faire un jour des chansons, mais l'un de ses collègues, estimant qu'il avait porté atteinte au président Moubarak dans l'un de ses écrits, a porté plainte contre lui. Les termes jugés offensants pour le chef de l'Etat ne sont pas connus. Le tribunal de Maghagha, dans le gouvernorat de Minya (Haute-Egypte), a condamné le 31 mai le poète à trois ans de prison – la peine maximale prévue – après l'avoir reconnu coupable d'«offense» au président Moubarak. Le frère du poète a appelé le président à intervenir et à le gracier.