Une trentaine de fonctionnaires viennent d'être profondément bouleversés par une décision que rien ne laissait prévoir. Ces derniers, détenteurs d'une licence, occupant la fonction d'assistants principaux dans diverses institutions, avaient bénéficié d'une promotion au poste d'administrateur depuis janvier 2008 dans le cadre d'une restructuration des postes de la Fonction publique et ce, par décret exécutif n° 04-2008 article 24. Or, comble du désespoir, une récente décision, tombée comme un couperet, stipule que ces fonctionnaires nouvellement promus n'ont pas droit aux indemnités afférentes au poste d'administrateur. Des indemnités qui, nous dit-on, s'élèvent à près de 4000 DA brut par mois et demeurent le seul avantage important de cette promotion. Pis encore, les concernés devront rembourser instamment les indemnités perçues depuis le 1er janvier 2008, soit 17 mois. Une décision qui, nous a-t-on affirmé, n'a pas été appliquée dans les wilayas du moyen sud, tels que les wilayas d'El-Bayadh et Bechar et dans bien d'autres encore. Certains de ces fonctionnaires touchés nous diront que « cette promotion tant attendue vient de prendre l'allure d'une véritable sanction que la logique rejette » et qu'ils considèrent au-delà des limites de l'acceptable. Pour affirmer leur droit à l'égalité et à la dignité, tout en refusant le destin auquel ils semblent promis, ces derniers se sont adressés à la plus haute autorité de la wilaya ainsi qu'à l'UGTA locale, en vue d'une solution quelque peu favorable à leur carrière.