Les forces de l'ANP auraient abattu sept terroristes et récupéré un lot important de gilets pare-balles, des kalachnikovs et des véhicules de particuliers volés par les assaillants. Face au black-out total qui entoure l'opération, il est difficile d'avoir des informations concernant le bilan. L'opération militaire d'envergure, déclenchée par les troupes de l'armée et la gendarmerie, avec le soutien des patriotes et qui a vu la mobilisation d'importants moyens dans les massifs situés sur les frontières entre les wilayas de Bordj Bou Arréridj, Béjaïa et Bouira a abouti à l'arrestation de 5 suspects dans la matinée de vendredi, dans la forêt de Tizi Kachouchene, non loin de la RN5, apprend-on de sources concordantes. Toutefois, l'on ne sait pas encore s'il s'agit d'éléments du groupe terroriste ayant perpétré l'attentat contre un convoi de la gendarmerie, mercredi dernier aux environs de 19h30, ou bien de membres d'un réseau de soutien logistique. Face au black out total qui entoure l'opération, il demeure difficile d'avoir des informations concernant le bilan de celle-ci, même si certaines sources affirment que les forces de l'ANP, qui continuent de traquer le groupe terroriste, déjà localisé, auraient abattu 7 de ses membres, alors qu'un important lot de gilets pare-balles, des kalachnikovs et des véhicules volés par les assaillants auraient été récupérés. Il convient de rappeler que l'embuscade tendue au convoi de la gendarmerie nationale dans la localité de Mansourah, située à 30 km de Bordj Bou Arréridj, au lieudit Oued Kessir, a causé la mort de 18 gendarmes et 2 civils, et non de 24 gendarmes, comme signalé dans le communiqué du GSPC, lancé vendredi dernier sur la toile. Al Qaïda revendique l'attentat La branche maghrébine d'Al Qaïda a revendiqué l'attentat qui a tué 18 gendarmes et un civil, mercredi en Algérie, dans un communiqué cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE Intelligence. Dans son communiqué, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce sa responsabilité pour l'embuscade tendue le 17 juin à un convoi de la gendarmerie près de Bordj Bou Arréridj, à 200 km environ au sud-est d'Alger et qui a coûté la vie à « 24 gendarmes, dont 2 officiers », selon le texte. Dix-huit gendarmes et un civil ont été tués, selon un bilan publié à Alger. Il s'agissait de l'attentat le plus meurtrier commis par les islamistes se réclamant de l'AQMI depuis août 2008. L'Algérie avait alors connu une vague d'attaques suicide, dont une avait fait 48 morts devant l'Ecole supérieure de la gendarmerie aux Issers, à l'est d'Alger. Les gendarmes revenaient d'une escorte de travailleurs chinois du groupement Citic-Crcc chargé de la réalisation du tronçon de l'autoroute Est-Ouest entre Alger et Bordj Bou Arréridj sur 220 km. A.F.P., Kamel Beniaiche, S. Arslan