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Rien de nouveau pour les Palestiniens
Publié dans El Watan le 05 - 02 - 2005

La question palestinienne et les perspectives de son règlement reviennent avec insistance, et l'on se plaît à compter les signaux positifs.
Les plus récents d'entre eux sont venus de l'enceinte du Congrès US avec le discours dans la nuit de jeudi, du président Bush. Mais tout compte fait, il n'y avait absolument rien de nouveau, sauf l'engagement à accélérer le processus en cours qui devrait connaître un visage nouveau avec le premier sommet israélo-palestinien en l'an 2000 à Camp David aux Etats-Unis, prévu mardi en présence des chefs d'Etat égyptien et jordanien. Et les premiers à en prendre au moins acte sont les Palestiniens. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a jugé en effet « positives », jeudi à Ramallah (Cisjordanie), les déclarations du président américain sur le Proche-Orient. « Les déclarations de M. Bush sont positives, et il y a de bonnes chances de conclure rapidement un accord » avec Israël, a affirmé M. Abbas. « Le but de deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix est à portée de main et l'Amérique les aidera à atteindre cet objectif », a déclaré M. Bush dans son discours sur l'état de l'Union. Le discours n'est pas nouveau, et à quelques mots près, il rappelle celui de George Bush père tenu au printemps 1991, après la victoire militaire sur l'Irak. A croire que l'engagement américain dans ce pays alimente d'une certaine manière le discours US sur le Proche-Orient, comme pour taire toute forme d'opposition à cet engagement. C'est donc le wait and see, dans le calme il est vrai, avec l'engagement des forces palestiniennes d'empêcher toute attaque contre Israël. Et à cet égard, le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a déclaré que son mouvement faisait preuve de retenue pour donner une chance à une trêve dans le conflit israélo-palestinien. Mais « la balle est dans le camp d'Israël. Et ce qui est demandé, c'est qu'Israël s'engage à arrêter l'agression et à libérer les prisonniers et les détenus », a-t-il dit. « Ainsi, le sommet de Charm El Cheikh dépend de la position et de l'engagement d'Israël », a-t-il ajouté. Là n'est qu'un préalable à ces tractations qui ne peuvent prendre effectivement corps que lorsque les négociations auront repris, et que leur ordre du jour soit connu avec précision. C'est là qu'intervient le discours de George Bush dépourvu du moindre élément d'appréciation. Mais le président américain a eu le temps durant ces derniers mois de donner un certain éclairage. Au mois d'avril 2004, George Bush, qui en était à son quatrième sommet avec le premier ministre israélien, a pris une décision qualifiée d'illégale, du moins de flagrant parti pris américain. Bush, rappelle-t-on, avait approuvé le plan de désengagement que lui avait présenté Ariel Sharon, mais aussi les compensations territoriales que ce dernier entendait arracher par la force aux Palestiniens. Il s'agissait de l'annexion de nouvelles portions de la Cisjordanie, avec au bout l'impossibilité d'un retour aux frontières de juin 1967. Lors de cette rencontre, Bush a accédé à toutes les demandes de Sharon, comme la ligne de séparation laquelle, selon le constat de l'ONU, empiète en profondeur en territoire palestinien, l'opposition au retour des réfugiés palestiniens et l'annexion de nouveaux territoires palestiniens. D'ailleurs, la presse américaine a vite relevé qu'en appuyant le projet de Sharon sans aucune négociation avec les Palestiniens, « Bush soutient essentiellement le droit d'Israël d'imposer l'arrangement de son choix ». D'une manière générale, de nombreuses capitales déclaraient refuser toute modification des frontières prévalant avant 1967, « autre que celle issue d'un accord entre les parties ». Bien entendu, les Palestiniens avaient exprimé leurs craintes avant même la rencontre de Washington. Que sera alors le futur Etat palestinien en faveur duquel les Américains ne cessent de se prononcer depuis la fin des années 1970 ? On est passé de « homeland » à « droits politiques légitimes » des Palestiniens et non pas nationaux, l'un et l'autre signifiant la même chose. Que veut dire en effet un Etat dont les frontières ne sont pas connues, et dans le cas des Palestiniens, sans continuité territoriale ?

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