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«Le choix de l'entourage déterminera la position du président sur certaines questions» La politique internationale de Barack Obama selon un professeur américain
La politique internationale américaine en Afrique du Nord, sous l'ère Obama, nécessiterait encore du temps pour être établie, selon le professeur en sciences politique américain Lorenzo Morris qui a animé une conférence de presse au CIP d'Alger. Selon le conférencier, «il serait bizarre d'adopter une politique internationale si l'on n'a pas suffisamment d'éléments sur une zone ou un pays. Il faut donc du temps à Barack Obama pour pouvoir trancher certaines questions». Lorenzo Morris a estimé que la position d'Obama concernant le problème de l'autodétermination du Sahara occidental ne peut être tranchée définitivement s'il n'est éclairé par ces collaborateurs au fait de cette question sensible. Le conférencier a toutefois rappelé que le président américain est un partisan de la légalité internationale «même si je pense que la déclaration qu'il avait faite à ce sujet est un peu hâtive» pour les raisons évoquées auparavant. Par rappel, Barack Obama avait déclaré, il y a quelques jours que «le règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario devait passer par les Nations unies». M. Morris a insisté sur l'importance les éléments composant l'entourage du président américain concernant la politique extérieure américaine. Pour lui, Barack a prôné l'ouverture dans son discours et le choix de ses conseillers et ses représentants à l'internationale. «Obama a choisi pour gérer la politique internationale des personnes ayant une profonde connaissance des questions qui leur sont confiées. Pour la plupart d'entre eux, ce sont des personnes qui ont acquis une grande expérience dans la gestion des grands dossiers liés aux pays sous-développés ou en voie de développement.» L. Morris cite l'exemple de Susan Rice qui a été choisie par Obama pour représenter les Etats-Unis au sein de l'ONU. Pour l'orateur, la désignation à la tête secrétariat d'Etat aux affaires étrangères de Hillary Clinton n'est pas fortuite. L'épouse de l'ancien président Bill Clinton est issue de New York, la ville où il y a plus de concentration des plus importants groupes de pression juifs. Autrement dit, Barack Obama compte sur Hillary Clinton pour influencer ces derniers pour faire pression sur Israël au sujet de la question palestinienne. «Avec Obama, on respire la différence», ce qui explique que sa politique soit différente de celle de George Bush, a conclu M. Morris. L. M.