Les ingénieurs du bureau d'études Hydro-projets Est ont présenté mercredi dernier au wali, ainsi qu'aux représentants des associations de quartiers et de la presse locale, l'étude du projet du champ captant de Oued Seder, réalisée en deux mois, vue l'urgence de parer au déficit en eau enregistré au niveau du chef-lieu de la wilaya. Ce projet, qui vient d'être transmis au ministère de tutelle en vue de son inscription au cours de l'année 2005, a pour objectif l'alimentation en eau de la ville, menacée par une grave pénurie. Cette ressource hydrique de qualité est garantie jusqu'en 2020, selon le directeur de l'hydraulique qui a précisé que tous les champs captants situés aux alentours de la commune ne peuvent faire l'objet d'une extension, étant donné leur état de saturation. Par conséquent, l'exploitation de la nappe d'eau de Oued Seder situé à 50 km de Djelfa, dans la daïra de Aïn El Bell constitue la seule solution. La vétusté du réseau de l'eau potable a également été évoquée. Ce dernier sera rénové progressivement, selon le même directeur. A l'heure actuelle, le déficit en eau est de 100 l/s. L'approvisionnement est de 90 l/j par habitant, ce qui est très insuffisant, sachant que la norme est de près de 200l/j par habitant. L'apport de ce nouveau projet sera de 170 l/j. Lors de cette réunion tenue au siège de la wilaya, le directeur de l'Epeged saisira l'occasion pour énumérer les problèmes rencontrés par cette entreprise (qui accuse un déficit de plus de 7 milliards, notamment en ce qui concerne la dotation des foyers en compteurs et la lutte contre les fuites et les conduites illicites, et ce, à cause du manque de moyens. Ce qui influe négativement sur la distribution du liquide précieux. Le projet de Oued Seder estimé à 200 milliards de centimes sera confié à plusieurs entreprises : « Les plus performantes qui seront capables d'assurer le système du 3 fois 8 et qui pourront livrer le projet dans un délai de 18 mois », insistera le wali.