Comme il fallait s'y attendre, la cérémonie d'ouverture organisée samedi soir au stade Adriatico de Pescara, ville côtière de l'Adriatique, sous un ciel pluvieux, aura tenu ses promesses. Les concepteurs de la cérémonie ont réussi un cocktail artistique et folklorique hors du commun. Les feux d'artifice ont également ajouté un plus à la cérémonie. Pescara (Italie) De notre envoyé spécial La pluie, les carences organisationnelles et le peu d'intérêt accordé par la population locale à cette 16e édition des Jeux méditerranéens n'ont pas altéré pour autant la détermination des organisateurs pour faire réussir cette cérémonie inaugurale des JM et démontrer, par la même occasion, aux pays de la rive méditerranéenne que la terre mère de la civilisation romaine méritait bien d'accueillir ces joutes régionales. La présence du Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, du prince Albert de Monaco ainsi que du chef du gouvernement marocain, Abbès El Fassi qui ont rehaussé cette cérémonie d'ouverture, démontre on ne peut mieux tout l'intérêt accordé par les autorités italiennes à ce rendez-vous où les sportifs méditerranéens vont cravacher dur pour s'adjuger des places au podium. La presse italienne (écrite et audiovisuelle) ne s'est pas trop attardée sur la cérémonie, mais elle n'a pas manqué de relever que le pays et ses autorités ont mis tous les moyens nécessaires pour la réussite de ces JM qui accueillent pas moins de 4100 athlètes. Les habitants de Pescara qui y ont assisté n'ont pas manqué d'exprimer leur fierté : « Ce fut une belle cérémonie inaugurale. Nous sommes fiers du travail accompli par les organisateurs. Espérons maintenant que nos athlètes feront de même et honoreront ainsi le sport national », souligne un habitant local qui s'exprimait difficilement en français. Les athlètes italiens vont tenter, en effet, de coiffer au poteau les Français lauréats de la précédente édition, en 2005, organisée par l'Espagne (Almeria). Une mission qui ne s'annonce nullement aisée devant des athlètes français très redoutables et performants dans leurs disciplines respectives. L'Algérie, de son côté, ambitionne de tirer son épingle du jeu. Le début fut toutefois laborieux pour nos haltérophiles qui ont éprouvé d'énormes difficultés pour rivaliser avec les athlètes turcs et grecs. Lariki Habib s'est contenté de la septième place. Malgré cela, les chances algériennes de récolter des médailles ne sont pas encore enterrées sachant que des disciplines comme le judo représenté par son fer de lance Amar Beyekhlef, (médaillé olympique), la natation, le handisport et la boxe pourraient procurer d'énormes satisfactions au pays.