Les retraités de l'Entreprise nationale des industries pétrochimiques (ENIP) sont encore une fois montés au créneau pour réclamer leurs droits. Hier, les représentants de l'association Affak, des retraités de la pétrochimie de Skikda, ont tenu à dénoncer « la grande injustice » qu'ils subissent de la part de leur ancien employeur. « Malgré nos multiples démarches, nous n'avons toujours pas perçu nos droits relatifs aux primes d'intéressement de la période allant de 1998 à 2000. Etrangement, nous apprenons que nos collègues d'Arzew du CP1Z et du COD, qui sont dans la même situation que nous, ont réussi à bénéficier de ce droit. Même si nous nous félicitons pour cet acquis de nos collègues de l'Ouest, nous nous étonnons cependant de la politique de deux poids, deux mesures. » Ce sont là les propos du président de l'association des retraités de Skikda. L'association a tenu par ailleurs à préciser que la direction générale de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) a pourtant reconnu, à travers une correspondance, le droit des retraités à la prime d'intéressement de l'année 2000 et qu'elle a même saisi l'agence locale pour ce faire. Le président de l'association expliquera : « Mais depuis le mois d'avril, on ne voit rien venir. Qu'on daigne au moins nous accorder nos primes d'intéressement de l'année 2000 comme le stipulent les textes. Pour les primes des années antérieures, nous comptons porter l'affaire devant la justice pour faire valoir nos droits. »