A l'occasion de la Journée mondiale relative aux zones humides (2 février), la Conservation des forêts a organisé une sortie sur sites pour plus de 150 participants issus des clubs verts, parmi lesquels une centaine d'élèves des lycées et CEM de Aïn Sefra, Naâma, Mécheria, Tiout et Asla, ainsi que pour plusieurs membres d'une demi-douzaine d'associations écologiques de la wilaya. Une rencontre où, par ailleurs, plusieurs cadres des institutions publiques ont été remarqués, notamment ceux de la direction de l'environnement et de l'éducation, deux professeurs de l'université de Blida et des éléments de la Protection civile. Cette célébration a eu lieu sur le site classé de Aïn Ouarka (commune de Asla) et sur celui de Sebkhet Naâma, en voie d'être classé. Avec des instruments et un appareillage consistant et moderne mis à disposition par des services de la Conservation, les participants ont pu observer, de loin, des milliers d'oiseaux d'eau en activité à Sebkhet Naâma. Une observation minutieuse d'une avifaune sauvage qui, voilà plus d'un mois, est venue par un flux migratoire s'installer momentanément dans cette nature humide, calme et encore intacte. Ce qui, visiblement, a suscité un plaisir intense et un véritable ravissement, particulièrement chez ces jeunes adolescents. Des dépliants et des documents didactiques ont été distribués, et un bref cours de sensibilisation sur les zones humides a été suivi d'un débat riche en enseignements. A l'issue de cet évènement commémoratif, premier en son genre dans la wilaya, 200 plants de Tamarix Aphylla ont été plantés aux abords des sites. A ce propos, il n'est pas inutile de souligner que, présentement, l'Algérie compte, à travers son territoire, 26 sites d'importance internationale inscrits dans le cadre de la Convention de Ramsar. Des zones humides d'une superficie globale de 2 791 992 hectares.