Dans ce cadre, l'on peut citer l'axe reliant le chef-lieu de commune au lieudit Oued Oubay qui est caractérisé par des affaissements à plusieurs endroits au point de rendre la circulation piétonne difficile. Les usagers de cette route ont soulevé le problème à maintes reprises mais les responsables locaux se sont contentés de justifier cela par le fait que son revêtement relève de la direction des travaux publics. La même situation concerne également la route du village Boumati dont l'état a plongé les villageois dans l'isolement depuis 2007. «Il n'ont fait que de légères réfections qui n'ont pas pu tenir une année. C'est du bricolage et de la dilapidation de l'argent du Trésor public», lance un habitant de ce village avec indignation. Idem pour l'axe menant vers le village Tissera et celui de Ouled Belhizem qui n'ont pas bénéficié d'opérations d'aménagement depuis des années. Outre ce problème, les habitants de cette localité rurale se plaignent du manque de réseaux d'assainissement et de l'absence totale de gaz de ville. Toutefois, ce qui pénalise le plus les habitants reste incontestablement la pénurie d'eau potable qui perdure à longueur d'année. L'origine de cette crise est due en partie aux perturbations dans l'alimentation et l'état de vétusté du réseau AEP, notamment la conduite reliant Boumati à Azrou. Cela sans oublier les conséquences des branchements illicites auxquels recourent de nombreux fellahs de la région pour irriguer leurs champs. Les services de la direction de l'hydraulique et ceux de l'ADE ont établi des centaines de mises en demeure et des plaintes à l'encontre des contrevenants, mais le problème reste toujours posé. L'alimentation des villages en citernes n'a pas réussi à mettre fin aux souffrances des habitants. Dans la plupart des cas, les citernes ne suffisent pas à alimenter tous les habitants comme c'est le cas aux villages Abada et Tomjaj.