L'Algérie s'est engagée dans un important programme d'investissement pour dessaler l'eau de mer. Ce programme est destiné à la sécurisation des villes côtières et verra une nouvelle affectation de la ressource. Selon Abdelmalek Benbouaziz, le chargé de la communication au ministère des Ressources en eau, le programme de dessalement en cours comptera, à la fin de l'année 2010, un total de 13 stations avec une production de près de 2,5 millions de mètres cubes par jour, soit 825 millions de mètres cubes par an. Le même responsable, contacté hier par nos soins, a expliqué que 2 des 13 stations prévues sur le long littoral algérien sont déjà en production. Il s'agit de la station d'Arzew, d'une capacité de 90 000 m3/jour, et de celle d'Alger qui produit, elle, 200 000 m3/jour. La station de Beni Saf, à l'ouest du pays, devrait être mise en service d'ici septembre prochain, tandis que les 10 autres, en construction, devraient être opérationnelles avant la fin 2010, a-t-on appris également. La livraison de cette pépinière de 13 stations de dessalement permettra « la sécurisation des villes côtières du pays et l'utilisation des eaux des barrages pour l'alimentation en eau potable des autres région, mais aussi pour le développement de l'agriculture », précise M. Benbouaziz qui ajoute qu'il s'agit d'une nouvelle stratégie d'affectation de la ressource.