Une convention portant sur un projet de transfert des techniques de l'utilisation des eaux salées ou saumâtres aux agriculteurs algériens a été conclue, hier à Alger, entre l'Institut technique de développement de l'agriculture saharienne (ITDAS) et le Centre arabe pour l'étude des zones sèches et des terres arides (ACSAD). Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la convention signée par les directeurs généraux de l'ITDAS et de l'ACSAD, respectivement Noureddine Saouli et Rafik Ali Saleh, cette convention s'inscrit dans le cadre du programme de recherches appliquées dans le domaine de l'utilisation des eaux salées ou saumâtres. Elle a pour objectif de « professionnaliser l'agriculteur algérien opérant dans les zones arides et d'introduire des techniques de l'utilisation des eaux salées ou saumâtres à même d'améliorer la production agricole et l'introduction de nouvelles cultures dans les zones à forte concentration de ces eaux », a précisé le communiqué. « Cela permettra la préservation du sol, la durabilité de la production agricole ainsi que l'amélioration des revenus des agriculteurs », a-t-on ajouté. La signature de cette convention a été précédée par une audience accordée par le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, au directeur général de l'ACSAD et au cours de laquelle les deux parties ont abordé la situation des relations de coopération entre l'Algérie et cette institution arabe ainsi que les possibilités de leurs développement et diversification, a par ailleurs indiqué le communiqué. Il a été, particulièrement, évoqué dans ce cadre, les possibilités de coopération dans le développement de la production de l'orge, l'arboriculture fruitière, notamment rustique, la lutte contre la désertification et l'utilisation des eaux saumâtres dans l'agriculture. Ali Saleh a, sur ce point, exprimé la disponibilité de l'ACSAD à accompagner « la dynamique de développement mise en œuvre par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural dans tous les domaines agricoles », selon le communiqué. Les deux parties ont également convenu d'organiser une mission d'experts algériens au siège de l'ACSAD pour identifier de nouveaux créneaux de coopération, a-t-on ajouté de même source.