L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, est en visite depuis avant-hier à Béjaïa. Une visite durant laquelle il compte découvrir les potentialités, notamment touristiques, de la région et certaines de ses entreprises économiques. Hier après-midi, l'hôte de Béjaïa devait ainsi se rendre au complexe Cevital, l'une des structures industrielles les plus importantes au niveau national. Lors d'une rencontre avec les représentants de la presse, dans la matinée, M. Driencourt est ainsi revenu sur certains aspects des relations algéro-françaises. Dans le registre de l'investissement français dans le pays, l'ambassadeur ne croit pas que celui-ci soit en retrait, rappelant que durant l'année 2008, une augmentation de 50% a été enregistrée sur ce volet pour un montant global d'investissement de l'ordre de 350 millions d'euros. L'ambassadeur ajoutera par ailleurs que « de grandes entreprises françaises envisagent des investissements importants en Algérie » pour relativiser l'idée que les dernières modifications dans les textes de loi (circulaires de Ouyahia) ont refroidi des élans dans le milieu des affaires. Il reconnaîtra néanmoins que les entreprises de l'Hexagone, dont les options ne dépendent pas de paramètres politiques, souhaitent globalement moins de lenteurs dans le processus de prise de décision. L'ambassadeur dément sur un autre plan que la loi sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français fasse une quelconque « discrimination », contrairement aux objections de certaines organisations formulées ces derniers temps par médias interposés.