Le jeudi 6 décembre 2018 est une journée particulière pour les élèves, les enseignants et le staff administratif de l'école primaire chahid Maâtoug Amar, du douar Djelida, relevant de la commune de Feidja. Et pour cause, la mise en fonction de l'énergie solaire dans cet établissement scolaire, qui fonctionnait jadis grâce à un groupe électrogène, est devenue une réalité dans cette contrée rurale enclavée, située à mi-chemin entre Zmalet Emir Abdelkader et Feidja. C'est le deuxième établissement du genre, après celui de la cité 1900 Logements de Tiaret, à être pourvu en énergie solaire. «Le programme est appelé à se poursuivre pour parvenir, à la fin de l'année 2019, à doter 10 écoles disséminées à travers les zones reculées du sud et du sud-est de la wilaya», a déclaré, hier, le directeur de l'énergie, Miloud Boudjela, qui ajoute que «les études de quatre des 10 écoles programmées ont été finalisées». Pas loin de Feidja, la mission dépêchée sur les lieux et composée de représentants du cadastre, des Domaines, des services agricoles et autres a aussi visité, pour les mêmes fins, l'école primaire Aoufi Aoufi, au douar Araâra. Notre interlocuteur, de retour d'une mission, jeudi, où il prospectait, en compagnie des autorités de la daïra de Ksar Chellala, des assiettes devant permettre la réalisation de champs photovoltaïques d'une puissance de 50 mégawatts minimum, a fait part au chef de l'exécutif du «choix de deux terrains d'une superficie de 100 hectares chacun, l'un à Araâra et l'autre à Djeffala, dans la commune de Serguine, dans l'optique de réaliser d'autres champs». Le directeur de l'énergie, tout autant que le wali ne cachaient pas leur joie pour dire que «Tiaret reste une wilaya pionnière en matière de concrétisation de projets liés aux énergies renouvelables, dont l'énergie solaire». Une énergie du futur qui va en se généralisant, sachant que le coût au niveau de l'école du douar Djelida ne dépasse pas les 2,6 millions de dinars pour l'éclairage de 3 classes, du bloc administratif, de la cour ainsi que de quelques appareils. Fournis et réalisés par l'entreprise publique algérienne ENI, le délai de pose d'un grand kit comprenant une mini-centrale, 12 panneaux, 24 batteries, un chauffe-eau, 15 lampes et 3 projecteurs dans une école ne dépasse pas les 3 jours.