Le gala d'Aït Menguellet à Tizi Ouzou perturbé Mercredi, dans la soirée, les activités du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique, qu'abrite la wilaya de Tizi Ouzou, ont connu quelques grabuges. Ainsi donc, lors du gala qu'a animé le chanteur kabyle Lounis Aït Menguellet au stade Oukil Ramdane, un incident a eu lieu au moment, où, à 23 h, deux jeunes munis d'armes blanches ont escaladé la toiture du stade. Ils ont, dans un premier temps, commencé à arracher les pancartes et autres affiches accrochées par les organisateurs, et ce, avant de lancer quelques jets de pierres à l'intérieur du terrain. Dès lors, un climat de panique s'installa chez le public. Craignant sans doute des débordements, certaines familles se sont d'ailleurs précipitées pour quitter les gradins. Après l'intervention des éléments de la police, les deux jeunes en question ont été interpellés et les festivités du festival se sont poursuivies. « Ne parlez pas aux Algériens ! » Drôle de mot d'ordre donné aux guides qui accompagnent les artistes participants au deuxième Festival culturel panafricain (Panaf' 2009) d'Alger. Ceux-ci ont sommé les participants à ne pas se mêler à la population. « Ne parlez pas aux Algériens, évitez tout contact », leur ont-ils dit. Plusieurs artistes présents à Alger nous ont confirmé cela. Alors, une question : que craignent les organisateurs du contact entre les invités de l'Algérie et la population locale ? Le Panaf' n'a-t-il pas pour vocation de favoriser les échanges et de supprimer les barrières ? Il y a, visiblement, un grand décalage entre le discours tenu dans les salons autour de cette manifestation africaine et la réalité du terrain. Où se tient le colloque sur le cinéma africain ? Personne n'était en mesure de nous indiquer hier l'endroit exact où se déroule un colloque sur le cinéma africain, prévu dans le cadre du deuxième Festival culturel panafricain (Panaf' 2009) d'Alger. Dans le programme officiel, deux endroits sont annoncés pour la tenue de ce colloque, les 10 et 11 juillet 2009 : hôtel Hilton et salle Ibn Zeydoun ! Comment un colloque peut-il se tenir dans deux endroits différents ? Une fois sur les lieux les journalistes ont constaté que cette manifestation ne se déroule ni dans l'un ni dans l'autre. Les organisateurs n'ont pas pris soin d'informer la presse que le colloque se tenait en fait à l'hôtel El Aurassi ! Une délégation médicale londonienne attendue à Bou Ismaïl Une délégation médicale londonienne séjournera au niveau de la clinique médico-chirurgicale infantile (CMCI) de Bou Ismaïl, à Tipaza, du 17 au 20 juillet 2009. Cette délégation médicale aura à réaliser, durant son séjour, plusieurs interventions chirurgicales sur des enfants atteints de cardiopathies congénitales complexes. Ainsi et dans un souci de réduire les transferts pour soins à l'étranger, la direction générale de la CNAS a opté pour une négociation « poussée » avec des partenaires étrangers pour un transfert de technologie et un meilleur appui technique. La convention prévoit une meilleure prise en charge des enfants relevant de la chirurgie cardiaque infantile et à pallier le manque de spécialistes en Algérie dans ce domaine très complexe et de réduire la facture des transferts de malades algériens à l'étranger. Bupa Cromwell Hospital devra, dans le cadre de cette convention, partager ses connaissances et son savoir-faire avec les médecins et paramédicaux algériens dans l'objectif d'une meilleure prise en charge des enfants souffrant de cardiopathies congénitales. La commune de Maâfa (Batna) fête l'abricot La 2e Fête de l'abricot bat son plein depuis jeudi dans la commune de Maâfa (Batna), sous le slogan « Thameghra n'rozi » (la délicieuse saveur de l'abricot rose). Initiée par l'association agricole locale du village de Tasserghinet, en collaboration avec la commune de Maâfa, cette fête a attiré un nombreux public ainsi que des agriculteurs de la région de M'chouneche, dans la wilaya voisine de Biskra. Les « réjouissances », abritées par l'école Belloula Amar du village, ont permis de mettre en valeur les différentes variétés de ce fruit que l'on cueille encore selon les canons traditionnels et offert l'opportunité aux agriculteurs de se concerter et d'échanger leurs expériences en vue d'améliorer et de promouvoir ce produit. Une visite a été organisée en marge de cette fête dans les vergers d'un agriculteur lauréat du prix du meilleur fruit, où les invités ont pu assister à une cueillette improvisée qui leur a permis d'apprécier l'abricot de Maâfa, très juteux, reconnaissable à son calibre et à sa couleur rose sur l'une de ses faces. Les touristes français sont des « nuls » Les touristes français, pingres et mauvais en langues sont les pires au monde ; et les Japonais, plus polis et discrets sont les meilleurs du classement, selon une enquête réalisée par l'institut TNS Infratest auprès des hôteliers. D'après cette évaluation, des touristes de 27 pays,fondée sur neuf critères (de la politesse à la générosité), les Français se classent derniers, tandis que les Japonais sont les premiers pour la troisième année consécutive, devant les Britanniques et les Canadiens. Les Allemands sont en quatrième position. Les Français sont lanterne rouge pour l'ouverture aux langues étrangères, la générosité et les pourboires, et avant-derniers pour leur attitude générale et la politesse, selon cette étude internationale réalisée pour le compte du voyagiste en ligne Expedia auprès d'environ 40 000 hôteliers. Les Japonais remportent la palme et se classent premiers pour les critères de politesse, de propreté et de discrétion ainsi que pour leur attitude et leur faible tendance à se plaindre. Les Britanniques sont en deuxième position pour l'attitude, la politesse, la générosité, la discrétion et l'élégance. Mais ils sont coiffés au poteau dans la catégorie « touristes les moins râleurs » par les Canadiens, qui décrochent une deuxième place. Les touristes américains sont les meilleurs pour les dépenses et les pourboires. Grippe porcine et la bise Les autorités argentines ont recommandé à la population de renoncer aux embrassades très affectionnées dans le pays pour se saluer, à cause du risque que présente la grippe A(H1N1), ont rapporté des agences de presse. Le but est d'éviter de nouvelles contagions dans le pays d'Amérique du Sud le plus touché par la pandémie de grippe A (H1N1) avec 70 morts et quelque 100 000 cas recensés, selon les autorités. Même les producteurs de télévision argentins essayent de se mettre au goût du jour et limitent les scènes des embrassades dans les feuilletons télévisés à l'eau de rose. Parmi les autres plaisirs, dont sont privés ces jours-ci les Argentins, figurent le théâtre ou le tango, dont les salles sont fermées provisoirement dans la capitale pour éviter la propagation du virus. En revanche, les stades de foot font encore le plein et les cinémas restent ouverts, mais avec un intervalle d'un siège vide entre deux spectateurs.