La première promotion en Algérie des diplômés de Master est fraîchement sortie de l'université Badji Mokhtar. « Il s'agit d'un acquis qui conforte et consolide le système d'enseignement Licence-Master-Doctorat (LMD) », a estimé le recteur de l'université en question, Mohamed-Tayeb Laskri, qui est intervenu lors de la cérémonie de clôture de l'année 2009, organisée jeudi dernier au lycée Pierre et Marie Curie. Ces nouveaux diplômés sont issus de diverses filières telles l'informatique, les sciences de la terre, mathématiques, sciences et techniques et nature et vie ; ils sont 6 500, toutes filières confondues, qui ont été enregistrés durant l'année 2008-2009 à l'université Badji Mokhtar. Ils sont répartis à travers l'ensemble des filières dispensées dans sept facultés qui accueillent quelque 49 000 étudiants ; 150 étudiants majors de promotion ont été honorés en présence de la communauté universitaire et des autorités locales, tout comme 15 enseignants promus au grade de professeur, en plus de 12 administrateurs ayant également bénéficié d'une progression professionnelle. Cette occasion a permis de faire un bilan sommaire des réalisations accomplies et les projections d'investissements retenus dans cette université, qui peut, selon le recteur, s'enorgueillir d'être à l'avant-garde concernant la recherche scientifique avec 350 projets avec l'appui de 57 laboratoires. La création d'écoles doctorales dans les filières mathématiques, littérature, langues étrangères, mécanique et droit, figure également parmi les objectifs que s'est fixés cette structure. Cette dernière compte, par ailleurs, consolider son ouverture avec l'environnement international à la faveur de partenariats avec les universités et organismes étrangers dans la perspective de donner la chance à ses enseignants et étudiants l'occasion de se doter d'une formation de qualité, susceptible de contribuer au développement du pays. Les nouvelles infrastructures prêtes pour la rentrée 2009-2010 concernent le nouveau siège du rectorat de l'université, le groupement des laboratoires de recherche scientifique, 1 000 places pédagogiques à la faculté de médecine et 2 000 lits à la cite Cefos (Sidi Amar ), en attendant la réception, vers le mois de septembre prochain, des nouveaux sièges des facultés de médecine et de trois à El Bouni. Des efforts seront poursuivis, par ailleurs, pour parachever les projets portant sur la réalisation de 11 000 places pédagogiques et 14 000 lits. Tous ces investissements devront être mis à profit pour assurer une formation de qualité aux étudiants et offrir des perspectives de développement au pays devant s'appuyer sur la recherche scientifique et l'utilisation des compétences, jusque-là peu sollicitées, pour mettre en valeur leur savoir-faire et leurs connaissances susceptibles de prendre en charge les préoccupations actuelles