Dans l'entourage du club, il ne fait aucun doute sur cette issue. A mots couverts, des proches de la direction soulignent : «Zekri s'est mis en danger par rapport au président et son entourage en revendiquant le droit de gérer le groupe sans céder aux habituelles interférences qui bercent la vie du club».Selon un proche du président, Abdelhakim Serrar, «le coach et son responsable ne sont plus sur la même longueur d'onde». C'est le mode de gestion du groupe, prôné par Zekri qui pose problème. Les dernières mesures disciplinaires prononcées à l'encontre de quelques joueurs «et son refus obstiné de toute immixion du président sont à l'origine du divorce annoncé» ajoute notre interlocuteur. Le tête à tête Serrar-Zekri, à Tlemcen en marge du match de coupe d'Algérie, a, nous dit-on, accentué les divergences entre les deux hommes. Sous le sceau de l'anonymat, un dirigeant qui confirme l'information, défend bec et ongles, l'entraîneur qui, dit- il, «a démasqué les carences d'un comité directeur n'existant que sur l'agrément». Pour connaître la position du club par rapport à cette question, nous avons pris attache avec Hacène Hamar, président de la section football, qui reconnaît à demi-mot : « Il ne faut pas se voiler la face, la direction conteste certaines décisions prises unilatéralement par l'entraîneur qui devait au préalable, prendre le soin d'aviser et discuter avec les dirigeants. Pour le moment tout plaide en faveur du responsable technique dont l'avenir, toutefois, reste tributaire des résultats» dira le collaborateur de Serrar qui va comme à l'accoutumée démentir ces «fuites» avant d'exécuter son plan. Les expériences vécues par les Saâdi, H-Zekri, Simondi, Belhout, Aït Djoudi et Mechiche, étayent de tels propos …