Le clou de la 2e édition de la Fête nationale du couscous traditionnel, ouverte lundi, aura été sans conteste, l'inauguration du « grand plat de couscous », conçu et réalisé par les établissements Amrouz. Grand est loin d'être l'adjectif approprié pour qualifier ce plat, « le plus grand d'Afrique », nous dit-on, tout en chêne importé de Suisse, puisqu'il mesure 3 m de diamètre sur 70 cm de profondeur. Pour le régal des nombreux visiteurs et invités, qui ont fait le déplacement, avant-hier dimanche, au premier jour de cette fête culinaire, le personnel dont une quinzaine de cuisiniers de l'école en hôtellerie Kad School a du utiliser 25 quintaux de couscous, auxquels il a fallu rajouter pour la préparation de la sauce, 900 kg de viande de veau et 4 autres quintaux de légumes. Ce plat ainsi réalisé, pouvant rassasier plus de 7000 personnes, aura coûté, indique-t-on, 124 millions de centimes. « L'idée d'un grand couscous a germé depuis de longues années, dans la tête de notre gérant. Nous avons soumis au P/APC notre idée d'organiser son inauguration au CEM Sellam Arezki. Il nous l'a accordée », nous confie-t-on. Après la dégustation du couscous, sous les caméras des télévisions, venues couvrir l'événement, les invités se sont rendus au CEM base 4, le second collège que compte la commune de Frikat, où se déroulent les activités organisées par l'APC, avec notamment des stands d'exposition et vente promotionnelle des différentes sortes de couscous traditionnel-roulé à la main- à raison de 50 DA le kg, au lieu des 80 DA et plus sur le marché. Cette fête culinaire qui s'étalera jusqu'à jeudi prochain, 16 juillet, prévoit également des portes ouvertes sur l'emploi et la création de micro entreprises (Angem, Ansej, Cnac, Anem), ainsi que des galas artistiques et d'une pièce théâtrale, programmés dans le cadre du festival arabo-africain. Pour rappel, la première édition, en 2005, de la Fête nationale du couscous traditionnel a grandement contribué à sortir la commune de Frikat de son anonymat, de même qu'à promouvoir cet aliment complet de la gastronomie amazighe, aux niveaux national et international. D'ailleurs la même année, la maison Lahlou remportait, en Italie, la médaille d'or, du meilleur couscous.