Ainsi, les autorités publiques semblent redonner de l'importance aux infrastructures culturelles de la wilaya qui ont été marginalisées depuis des années, puisqu'il y a déjà quatre autres espaces qui ont fait l'objet de réhabilitation, l'année passé. À savoir les salles de cinéma «Es-Saâda» et «El Maghreb», le Théâtre de verdure «Chekroun Hasni» et le Palais de la culture «Zeddour Brahim». Rappelons qu'il y a plus de 20 ans, la wilaya d'Oran disposait d'une trentaine de salles de cinéma opérationnelles. Aujourd'hui, celles qui offrent vraiment des spectacles pour les amateurs du septième art se comptent sur les doigts d'une seule main car le laisser-aller des pouvoirs publics a fait que plusieurs salles de cinéma ont été vouées à la dégradation, après leur fermeture, alors que d'autres ont complètement changé de vocation pour être reconverties en locaux commerciaux. Et oui, à la stupeur des passants qui lisent «cinéma …» sur ce qui reste de la pancarte accrochée au-dessus de la structure, on trouve un magasin de bonbons, un taxiphone ou encore une citerne de «ma hlou» (eau douce) en bas.