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Beyouna. Comédienne : «Je suis le produit de la Télévision algérienne»
Publié dans El Watan le 21 - 04 - 2010

Propos recueillis à Paris
– Depuis que vous êtes installée en France, vous enchaînez rôle sur rôle…
Je reconnais que depuis que je suis installée en France, j'enchaîne rôle après rôle. Sans prétention aucune, mon succès est en train de monter. Actuellement, je suis en tournée avec le producteur Ramzi qui incarne le rôle principal. Pour ma part, j'incarne le rôle de la mère et Fellag celui du père. J'ai terminé, il y a un mois et demi, le tournage d'un film avec Kaore, Guillaumed, Nikos, Josianne Balasko et Judith Koldertch. C'était génial. Il y avait de bons comédiens.
On a tourné au Holidays hôtel. Je vais tourner également avec Yamina Benguigui dans la deuxième série du téléfilm Aïcha, diffusé sur France 2. J'espère que le film Garçon manqué, diffusé sur France 3 a plu aux téléspectateurs.
Je suis en train de préparer mon premier one man show, dont l'écriture est achevée. Nous sommes en pleine répétition pour être prêts en juillet pour le Festival d'Avignon. Nous y présenterons 17 spectacles, nous nous produirons ensuite en septembre au Palais des Glaces à Paris.
– Le public algérien n'a plus revu Beyouna sur le petit écran depuis la série Ness Mlah City 4…
C'est à la demande. Si on me demande mon one man show, c'est avec un grand plaisir que je viendrai en Algérie. J'ai un projet en Algérie avec le réalisateur Rachid Belhadj où il y aura Isabelle Adjani, et ensemble on va tourner dans un film franco-algéro-italien. C'est d'ailleurs un honneur de travailler avec elle, je serai son assistante. Ce film de Rachid Belhadj est la seule production qui soit prête. J'ai quitté l'Algérie en 1999 et je n'ai plus tourné depuis la série Ness Mlah City 4. On m'a sollicitée mais on ne m'a pas précisé la date exacte.
– Il vous a suffi de venir en France pour être reconnue en tant que tel ?
Tout à fait, ma présence en France m'a ouvert plusieurs portes. Pour avoir des budgets en Algérie, c'est très difficile. C'est devenu difficile de tourner en Algérie, et je me demande pourquoi. Mais, quand vous voyez quelqu'un qui ne s'y connaît même pas en production et en réalisation et qui cumule toutes les fonctions alors que c'est un bac moins 13, vous vous posez des questions. En Algérie, ils n'ont pas de plan de travail, ils vous disent que le tournage commence en janvier, ensuite en février et après, on vous lance que c'est pour le mois de mars. Quand vous leur dites que vous avez un agent en France et que vous ne pouvez pas vous permettre de tourner à une telle date, ils ne comprennent pas.
Cela me fait mal au cœur parce que je ne veux pas qu'on me dise qu'en Algérie, ils n'ont pas de plan de travail. Il faut qu'on instaure un plan de travail. A titre d'exemple, le scénario de Yamina Benguigui m'a été remis il y a une année, j'ai eu tout le temps d'apprendre et de faire les essais. En France, tout est organisé. Je refuse de travailler dans de mauvaises conditions, cela me porte préjudice. Pour ma part, il faut savoir que je respecte les horaires. Quand on vous dit, en Algérie, que vous devez être prêt à 9h du matin pour tourner, moi, je suis obligée de me réveiller à 5h pour me concentrer et me dégonfler.
Donc, à 9h, je suis prête, mais on ne tourne parfois qu'à 16h. J'en ai marre de cette situation. C'est de l'esclavage. Parfois, certaines personnes, ici en France, m'étonnent. Il y a des réalisateurs algériens qui travaillent bien ici, ils me disent d'ailleurs : «Beyouna, on s'excuse, on a 10 mn de retard.» Moi, j'avais l'habitude d'attendre des demi-journées pour filmer, en Algérie. Pour eux, dix minutes de retard, c'est dix minutes d'argent. Certains producteurs, en Algérie, se plaignent du manque de budgets. Moi, je dis qu'ils n'ont qu'à financer eux-mêmes leurs films, ensuite, ils ont le temps pour avoir de l'argent.
– Vous a-t-on sollicitée pour la grille du programme spécial Ramadhan ?
Pour l'instant, je n'ai été contactée par personne.
– Après votre dernier album Une Blonde dans La Casbah, quel est votre rapport avec la chanson ?
J'ai un concert le 26 juin à Lyon, dans le cadre du grand festival qui dure deux mois. Pour l'instant, je me concentre sur mon one man show qui nécessite beaucoup de temps et de rigueur.
– Un dernier mot… pour le public algérien…
J'espère que le cinéma algérien ira en prospérant. Je ne souhaite que du bonheur pour mon pays et que notre culture avance, car franchement, nous sommes en train de reculer. Cela me fait de la peine, car je suis une fille de la télévision. Il ne faut pas oublier que j'ai connu les coulisses de la télévision à l'âge de 14 ans. Je n'oublie pas que je suis le produit de la télévision. Mais, j'ai de l'espoir pour la Télévision algérienne, je suis sûre que beaucoup de choses sont en train de changer.


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