Les mesures de restriction de la distribution d'eau potable se font sentir au niveau de la ville de Médéa en ce mois de juillet. Les habitants des grands quartiers tels que Medjechkir, Beziouche, Teniet El Hadjar, El M'sallah ainsi que le centre-ville sont rationnés au strict minimum (2 fois par semaine). La rareté de ce liquide précieux commence donc à se poser avec acuité au sein des foyers en cette période estivale où les besoins des ménages sont grandissants. Les habitants des logements HLM occupant les étages supérieurs sont sans eau depuis plusieurs jours, par manque de pression puisque cet élément, de plus en plus rare, ne dépasse pas les rez-de-chaussées des immeubles. Les médéens habitant le centre-ville se plaignent aussi de ce manque flagrant d'eau. Ils ne sont servis qu'un jour sur cinq. Cette situation s'est aggravée par les déboîtements répétés de la conduite principale à partir de la station de refoulement du barrage « Ghrib » qui se sont produits dernièrement ainsi que par suite aux multiples micro-coupures d'énergie. A noter que des efforts sont déployés H24 par les services techniques de l'Algérienne des Eaux, pour gérer et surmonter les difficultés en vue d'améliorer équitablement la distribution d'eau entre la population. A cet effet, selon le Chef de service de la distribution, qui n'a pas caché son inquiétude, dans un avenir proche Médéa sera dans un grand besoin d'eau.Ceci par rapport d'une part au déficit en capacité de stockage et, d'autre part la quantité fournie à partir de la Chiffa et du barrage Ghrib lesquels n'ont pas évolué depuis un quart de siècle. Aussi, des pertes considérables d'eau parfois atteignant 50%, sont dues à la vétusté de la canalisation de l'ancienne ville de Médéa et de certains quartiers périphériques. Pour faire face aux nouvelles constructions du pôle universitaire et du pôle urbain, un programme de renforcement en alimentation d'eau potable doit être envisagé en urgence, afin d'éviter des pénuries qui mettent la population dans l'embarras.