« Dans la matinée, c'est la cité Brigui et l'entourage qui est privé d'électricité, dans l'après-midi, c'est la cité Matemor et toute la périphérie qui sont dans le noir et dans la soirée, c'est carrément le centre ville qui se transforme en ténèbres… » L'été à Maghnia n'est pas seulement synonyme de chaleur caniculaire mais aussi de coupures dommageables de courant électrique. Et même si les responsables de Sonelgaz se gardent d'évoquer le terme de délestage, la réalité est là. Tous les jours, l'énergie électrique s'éclipse d'un quartier à un autre pour de longues heures si bien que les habitants, habitués à ces « caprices » inopinés, savent à l'avance à quelle heure ils seront dans le noir, prenant le soin de « mettre au repos » leurs machines (réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs…) « C'est juste une panne que nos services sont en train de réparer », a justifié l'agent de permanence vendredi matin. Indifférence Devant la colère des usagers, les glaciers notamment, les services de Sonelgaz affichent une indifférence méprisante. « Est-ce de l'économie de l'énergie électrique ou la faiblesse des matériels de cette société, toujours est-il que dans les deux cas, c'est une honte pour un pays se targuant d'être autonome et maîtrisant cette technologie. Il n'y a que dans notre pays où l'on parle de surcharge ! » pestent des citoyens. Pour illustrer cette « anarchie », nos interlocuteurs attestent : « Dans la matinée, c'est la cité Brigui et l'entourage qui est privé d'électricité, dans l'après-midi, c'est la cité Matemor et toute la périphérie qui sont dans le noir et dans la soirée, c'est carrément le centre ville qui se transforme en ténèbres… »