Le dernier numéro du mensuel Passerelles paru cette semaine est entièrement consacré à la deuxième édition du Festival panafricain. Pour ce 41e numéro de ce magazine culturel de 64 pages, les responsables de la rédaction ont mobilisé des enseignants universitaires pour publier des contributions dédiées au continent africain. Ainsi, Passerelles estime dans son éditorial, que « cette période de recherche collective d'une identité pour l'Algérien et pour bon nombre de « compatriotes »d'Afrique, la réédition de l'aventure culturelle panafricaine ne peut, sans nul doute, configurer sa plus-value, à très court terme, comme il lui est difficile de se positionner en priorité nationale » . Tout au long des pages de la revue, le lecteur aura à découvrir des noms illustres dans les arts, la littérature, la philosophie des pays africains. Chacun dans son domaine, a apporté sa contribution à la culture africaine et universelle. Les articles retracent le cheminement du panafricanisme, l'utopie des Etats unis d'Afrique, de portraits de V. Y. Mudimbe, de Ahmadou Kourouma, de Frantz Fanon, Kateb Yacine, Najib Mahfoud, M'Hamed Issiakhem. Un regard est également jeté sur la ville légendaire de Tombouctou. Ce numéro spécial d'une qualité technique unique dans le paysage médiatique algérien (tout en couleur, papier glacé) restera un document à conserver pour des usages de recherches, tant les auteurs ont adopté une démarche académique dans la présentation des articles. Passerelles, diffusée au niveau national et en Europe, dont le premier numéro est paru en novembre 2005, n'a jamais cessé de paraître contrairement à d'autres périodiques. Le prix public est de 150 DA.