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Un vent de polémique souffle sur la Tunisie
Publié dans El Watan le 18 - 06 - 2010

Selon certaines ONG, cette mesure est destinée à faire taire les voix critiques de la politique du gouvernement.
Elle a été adoptée mardi par la quasi-totalité des 214 membres de la Chambre des députés dominée par le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) du président Zine El Abidine Ben Ali. Seuls deux députés du mouvement Ettajdid (Le Renouveau), l'un des six partis d'opposition représentés au Parlement, ont voté contre. Selon l'agence Tunis presse (TAP), la loi vise à «réprimer quiconque s'avise intentionnellement de porter préjudice aux intérêts vitaux de la Tunisie», en établissant à cet effet «de manière directe ou indirecte, des contacts avec les agents d'une puissance étrangère ou d'une institution ou organisation étrangère». L'allusion est clairement destinée aux opposants et militants des droits de l'homme qui font actuellement pression sur l'Union européenne. Pour que celle-ci conditionne l'octroi d'un statut particulier à la Tunisie, en cours de négociation à Bruxelles, d'une réelle avancée démocratique pour le pays de Ben Ali. Le projet de loi a suscité un mouvement de protestation parmi nombre d'organisations en Tunisie et à l'étranger, et les partis d'opposition radicaux.
Des réactions rapides
La première institution à réagir est la Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme qui considère cette loi comme «un danger pour les libertés publiques». Dans un communiqué, la LTDH déplore «le flou» qui entoure le texte et qui «ouvre la voie à la criminalisation de faits qui peuvent n'être simplement que l'expression d'une opinion dans des médias étrangers ou lors de tribunes organisées à l'étranger». Le chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, opposition), le Dr Mustapha Ben Jaâfar a aussi réagi. «Au lieu d'une ouverture que tout le monde attendait, on nous gratifie de l'inverse : une loi faite pour faire peur et terroriser l'opposition», s'est-il peiné. Le militant Khémaïs Chammari, victime d'une campagne de dénigrement par des journaux proche du pouvoir, se dit «persuadé que la nouvelle loi cible les défenseurs des droits de l'homme et les opposants». Plusieurs de ces activistes sont qualifiés de «traîtres» et de «mercenaires à la solde de l'étranger» par le gouvernement Tunisien. Le ministre tunisien de la Justice et des Droits de l'homme, Lazhar Bououni, assure, lui, qu'il n'existe «aucune relation entre ce projet de loi et les libertés publiques qui sont garanties par la Constitution». Selon lui, «la formulation d'une opinion, même si elle entraîne un préjudice, ne saurait être criminalisée».


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